| Carnet de bord de Avril 2015 | Partager sur Facebook |
Sur les coups de 8h je sors de l'autoroute à Ondres et j'entre dans Bayonne. Bonne surprise la rue est assez large je viens jusque devant la maison. La cliente est une prof, toute perdue, désorientée, surprise, une prof quoi !
La piscine suivante est vers Cambo les Bains. Avec les adresses à la con du pays basque j'ai bien du mal, j'appelle le client qui me prend un peu de haut. Il me demande où je suis ,je lis les noms sur les plaques de rues Kakolac bidea, Imanol Harinordoquy bidea. Ce couillon me fait la traduction des noms en français...nan ben j'en ai rien à foutre hein ! Finalement il descend me chercher...c'est ce que je lui demande depuis le début. Je le suis sur 1 ou 2 km puis je laisse le camion, on va faire une reco en bagnole. C'est chiément étroit mais ça passe, j'arrive même à faire demi-tour : le bonheur ! Au final ce type n'est pas le crétin pour lequel il se fait passer au premier abord, il est même sympa. Il m'offre un café pendant qu'on signe les papiers.
La piscine suivante est à Oloron Sainte Marie, j'appelle donc Bourdieu pour des infos. Non pas Pierre Bourdieu le célèbre et regretté sociologue mais Philippe le monteur Waterair dont la pensée est plus accessible pour un cerveau faiblard comme le mien. Ce n'est pas un client à lui chez qui je vais mais il me donne des infos précieuses pour accéder, le Béarn est bien craignos en semi. La rue est large, la cliente aussi. Nan je déconne elle est toute menue et bien gracieuse. Je me fais une petite frayeur en redescendant dans le bled mais rien d'extraordinaire.
Je passe à Pau à l'AS24 pour refaire le plein. Ces Merco sont bien mais on n'a qu'un seul réservoir c'est chiant. Il est 17h j'ai fini la journée. J'appelle mon client de demain. Il réceptionne la piscine de son fils chez lui, son rejeton n'a pas de place à ce que j'ai compris. Il veut bien que je vienne ce soir, ça m'avance toujours un peu. La maison est entre Hagetmau et St Sever au bord de la route. C'est hyper passant, les bagnoles déboulent à fond la caisse, je vais mourir si je vide là. L'ancien me bloque la circulation et par une manœuvre savante et chanceuse je me retrouve dans un chemin au calme. Il a le chèque de son fiston, tout roule.
Je finis la journée à 20h à St Perdon chez miss Sourire 2015. On y mange divinement bien, autant le patron est sympa et causant, autant sa femme est une harpie, une mégère, une rombière, une fuerie.