| Carnet de bord de Mars 2015 | Partager sur Facebook |
Le boulot est calme chez Waterair, ce matin un camion à 8h et moi à 10. Je me pointe une demi-heure avant. Sevket est en train de finir tranquillement. Je fais la connaissance de l'intérimaire qui remplace Fabrice. C'est un bel homme, grand, charismatique, intelligent, je dirais même brillant, il est parfait...c'est normal il s'appelle Pierre. En plus il paie sa tournée de cafés.
Blague à part, je vérifie et revérifie, il n'a pas encore l'habitude, je vais éviter de partir avec une piscine de moins...
Comme je passe devant la maison, je mange vite fait avec ma gamine en un gros quart d'heure. Je monte vers Auxerre, par Langres Chaumont Chatillon sur Seine Chablis (miam miam). Ça roule pas mal par là, sauf après la sortie de l'autoroute où la route est chiante et bosselée jusqu'à reprendre la « nationale ».
Juste avant 18h je suis de l'autre côté d'Auxerre, je dois tourner sur une toute petite route...ça va recommencer les conneries ? Je fais 7 ou 800m je me sers dans l'herbe, bien grasse bien molle. Je pose la rénovation d'une grosse Valérie. C'est le nom du modèle pas le prénom de la proprio. Le liner fait le poids d'un âne mort. Le client veut le porter pour le ranger dans un bureau, sa tête quand il a voulu le soulever ! Je pose le carton sur la tranche et je le fais glisser, c'est plus facile. Le gars me fait le chèque et il me dit : « faut que je signe votre lettre de voiture.
-Ah, vous connaissez le jargon du transport ?
-Oui, je suis expert du transport routier pour tout ce qui est litiges entre transporteurs assureurs etc...
-Oups, j'espère qu'il n'y aura pas de réserves, vous, je vais avoir du mal à vous enfumer.
-Je connais quelques ficelles du métier, oui. »
Je prends mon chèque, je rebâche et je file. En fait sa route est très étroite, mais elle débouche sur une bien plus large, facile. Sauvé.
Je récupère la N6 à Auxerre. Je monte par Sens...tiens la Clef des Champs à Champigny a rouvert, je vais aller voir ça.