| Carnet de bord de Avril 2015 | Partager sur Facebook |
Café pain-beurre pas douche, je n'ai pas envie de mettre les patins pour monter à l'étage selon la procédure impérative de la folle dingue.
Je me fais ma dernière livraison du côté de Barbotan les Thermes. La maison est au bord d'une route entre deux virages, la visibilité est courte je fais au plus vite. J'emprunte la brouette du client pour ne pas descendre le chariot, sauf que je ne souvenais plus du poids du liner... C'est une grosse Amandine, celle qui a une forme de goutte d'eau, le liner fait le poids d'un âne mort. Le gars me raconte qu'à l'époque de la livraison de la piscine neuve le chauffeur s'était garé comme moi et qu'il n'avait pas traîné non plus. Tu m'étonnes !
Une heure plus tard je suis à Damazan c'est Stéphane le sous-chef qui me charge, le chef est en vacances au soleil. Il me vide les cadres, me recharge et je vais à la douche pendant qu'il sort les papiers. Il n'est pas midi et je m'en vais alors que je ne devais charger qu'à 13h, cool. « On n'est pas bien là ? Détendu du gland. » Comme disait Depardieu. C'est donc sans stress que j'attaque la remontée.
J'appelle Fabrice chez Waterair parce que c'est Micka qui vient charger pour moi à 13h. Je lui demande de me charger à l'envers, j'aurai plus facile demain pour transvaser. L'opération est verrouillée, ça va aller. Fin de mission à Deux-Chaises, ça fait une éternité que je ne suis pas venu là, miam miam. Au bar je tombe sur Carlos un portugais d'ATS alors que je n'ai même pas vu son camion sur le parking, il est aussi surpris que moi. J'attaque au Bourgogne aligoté pour fêter ça.