FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2016 Partager sur Facebook
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  • Vendredi 2 Septembre 2016
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    Ce matin j'ai tiré la carte chance, j'ai la grande douche. Pas trop envie de me payer le bordel à l'entrée de Besac', je coupe au travers. Je passe devant la saline de notre bon roi Louis quatorzième du nom, puis la superbe forêt de Chaux. A 8h moins dix je suis chez U. On me donne un quai de suite. Je me vide. J'ai une palette fatiguée à droite, j'ai pris le premier rond-point de St Vit un peu fort, j'avoue. T'es presque arrivé, tu te détends, tu prends la confiance... Bref, un coup d'épaule sur les cartons et c'est redressé. Quand c'est vide je vais boire un café-gobelet en attendant le contrôleur, quand je reviens son chariot avec l'ordi et la zapette n'a pas bougé. Je pars à sa recherche. Je le trouve dans une allée, il me dit que je peux partir, il mettra les papiers dans notre casier. Cool. Du coup je n'ai pas de bon de palettes, je me casse. Il y a quelques temps, ça avait changé de chef là dedans, ils avaient supprimés les casiers, chacun devait attendre son contrôle, les papiers et reprendre les Europe. Ils ont dû se rendre compte que faire chier les chauffeurs ça n'arrange pas nécessairement les choses, ça ne va pas plus vite pour eux au contraire, ils ont remis les casiers...

    Le chauffeur suivant reprend les papiers, et un coup de temps et temps un camion qui a le temps récupère les Europe de tout le monde et le tour est joué.

    J'appelle Séverine, la cheftaine, elle réfléchit à la suite. J'en profite pour aller laver. En remettant les roues le mec des pneus mais une goutte d'huile sur chaque goujon, en roulant l'excès d'huile se volatilise, mon pauvre camion est crépi. Je monte laver à Valentin.

    Entre temps Séverine a eu le temps de gamberger, je vais chez Tillet, je garde mes cailloux pour Delle et je complète avec du Pont de Roide à vider lundi aussi. Je monte sur la bascule, bureau, le gars me demande si je plaisante ? Bah non. Si on te charge les deux lots tu vas sortir à 52t ! Ah oui quand même. Bon, c'est pas que ça m'inquiète, je ne vais pas loin, m'enfin. Re-appelle au bureau, elle ne savait pas que j'étais lourd comme ça, je ne prends qu'un lot. L'autre partira avec Sevket, ça le fera rentrer chez lui. Il n'y a personne à l'intérieur, on charge aussi sec.

    Retour au dépôt, je fais les pleins, je discute le bout de gras avec les collègues et je me rentre. 13h30 je décroche à la maison, fin d'une semaine bien agréable. La prochaine sera moins exotique, j'ai déjà le cafard. Allez, on s'en fout, il fait beau et chaud, bon weekend à tous.