| Carnet de bord de Novembre 2025 | Partager sur Facebook |
La météo n'avait pas annoncé de pluie pour ce matin ici, mon petit camion tout propre, snif snif. Je démarre quand même. Décollage à 7h moins le quart, j'aime bien ces lundis où je n'ai qu'à rouler. Je commence demain matin dans la banlieue de Pau, faut pas trop traîner quand même. J'enquille l'autobahn jusqu'à Dôle. Premier quart d'heure par là en tête à tête avec un café et un petit bout de tarte d'hier.
Comme d'hab le premier paquet de 4h30 m'amène à Moulins, jusque là ça va. La première perte de temps commence avant Limoges, il y a des travaux, on perd un bon quart d'heure. J'aurais peut-être dû passer par Bellac Confolens, j'ai voulu respecter l'interdiction, mauvaise idée. Entre Limoges et Angoulême la déviation de Roumazières Loubert est ouverte, ça doit être frais même Maps roule dans l'herbe. Ce bled était bien pénible, avec un radar de feu, danger ! Je ne rattrape pas le temps perdu à Limoges pour autant. Je finis ma deuxième coupure par là le long.
Rebelote, nouveau bouchon à l'entrée d'Angoulême au niveau de la bifur de la N10, le trafic des deux nationales passe sur une seule voie. Encore des travaux qui s'éternisent, c'était déjà comme ça la dernière fois. Il me reste une heure pour arriver à Bordeaux, ça va aller pile poil. J'arrive au Pressoir avec 9h56 de volant. Le patron veut me garer dans un petit trou, sauf que l'auto-vireur de cette con de remorque refuse de se bloquer. J'ai beau le bloquer en manuel, rien n'y fait. En crabe c'est impossible de se glisser entre deux bahuts. On abandonne, le patron me gare à cheval sur le trottoir, c'est pas la meilleure place mais je suis garé. Punaise 10h07 de volant, chierie de semi !
Je me trouve à table avec un gars dont la compagne travaille dans une agence de voyages, on parle de vacances, ça change des camions.