| Carnet de bord de Juin 2015 | Partager sur Facebook |
Je ne mets pas le réveil, à 7h j'en ai marre je vais déjeuner et me laver. J'écris ces quelques lignes, à 9h et demi la tour de contrôle m'envoie le message avec l'adresse où je charge. Comme je m'en doutais il n'y a rien à charger par ici, on roule. Grosse régalade, je monte par Cahors puis je quitte la nationale pour le causse, Labastide-Murat, Gramat, St Céré , Beaulieu sur Dordogne. Petit à petit le paysage change, la pierre des maisons aussi, c'est le panard cette route.
A midi je trouve facilement l'usine, elle est seule dans un minuscule patelin. C'est une vieille scierie qui a fait faillite. Je dois charger des machines, un type qui est sur place me dit que les gars ne seront là qu'à 14h. C'est ce qui était prévu, j'ai le temps de manger un bout. A 2h un mec se pointe, celui que j'ai vu ce matin monte sur un Fen et l'autre qui a l'air de connaître les machines passe les élingues. En une bonne heure c'est chargé, sanglé, refermé. J'envoie un message à Laurence pour dire que c'est chargé, réponse : on roule.
Je remonte par Brive, j'ai besoin de mettre du gasoil. L'AS24 est blindée de camions en attente, l'ordinateur de bord me donne 200km d'autonomie j'ai largement de quoi aller à Limoges. A Limoges la station est au centre routier, ça me fait chier d'aller là-bas, je tente de pousser jusqu'à la Croisière. L'ordinateur de bord ne s'avance même plus à calculer, il ne sait plus quoi me dire...il écrit : >50km. Ici aussi il y a un peu de monde mais je n'ai plus choix, je patiente. Je ne devais quand même pas être bien loin de désamorcer.
A Montluçon les panneaux indiquent que la RCEA est coupée, je le sais j'ai vu lundi. Ils n'ont pas l'intention de me faire louper un repas à Deux-Chaises quand même ? Ces malades ! Je prends l'ancienne natio.