Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
Réveil 5h, petit déj douche, je démarre à 5h30 comme les vrais routiers. Ma première livraison est entre Mouchard et Salins les Bains, je me tâte, ça fait chier cette histoire de pont à Navilly. Avant Navilly il y a Chalon, c'est un peu le bazar à l'heure de l'embauche. Fait suer de payer l'autoroute pour aller tourner à Dôle, je coupe par St Germain du Bois et Bletterans pour retomber à Poligny.
Comme écrit sur le BL la réception est bien au quai 2, une fille me demande de prendre le quai 1 quand il sera libre. Une grosse dizaine de minutes plus tard, un kolega me laisse la place. Petite usine dans un petit bled, en sortant du quai il faut reculer sur la route. Tout le temps où j'y étais je n'ai pas vu une bagnole passer faut dire.
Il me reste une bonne heure à rouler, ça se tente. 4h28 de volant je suis à la cartonnerie de Devecey, à quai direct. A midi je suis vide, j'appelle Cyrille, cet ap' je fais un tour de ville. La météo est affreuse, le temps de fermer les portes je suis trempé.
Je prends le temps de manger, de sécher. A 13h je suis chez Tillet. Il n'y a pas un chat, hormis un kolega/belge qui attend je ne sais quoi. J'entre sous le hall direct, j'ouvre, on charge. Ensuite je descends la rocade jusqu'à Beure. On voit l'usine au bord du Doubs, je n'y étais jamais venu, j'avais loupé quelque chose. C'est quoi cette cour ? J'en ai déjà des usines mal branlées mais on tient un modèle. C'est tout petit, il y a du bordel, des piles de palettes. Je me serre au mieux mais arrive un gars de chez Chanez, il voudrait se mettre à quai, on se débrouille.. Je vais voir le réceptionnaire, quand je lui dis que j'ai de la matière il souffle. Je les adore ceux-là. Punaise si ça te fait chier reste chez toi, fais comme tout le monde ! Les bobines c'est la matière première de ta boutique, sans cela ça va vite s'arrêter. Quand il a repris sa respiration il vient me vider. Après cet énorme voyage je vais à la halle fret pour récupérer le Nico, je l'emmène chercher un tracteur chez le poseur de déco.
Pour l'heure du goûter je suis au dépôt, le chef a acheté une tarte aux fraises, fort bonne d'ailleurs, je tombe au bon moment, avant que les voraces du bureau ne l'engloutisse.
Demain j'ai re-re-re tachy à 8h, je ne peux donc pas repartir, je glande sur le quai, je regarde la pluie. Au soir je saute dans la 208 et je vais manger un steak au Buffalo, quel luxe !