| Carnet de bord de Juin 2015 | Partager sur Facebook |
Réveil 5h30, café douche et zou. Je prends la « route touristique » jusqu'à Moulins , ça roule correctement, ça secoue un peu par endroits mais ça va. Arrivé à Moulins je n'ai perdu qu'un quart d'heure par rapport à la RCEA, c'est toujours moins que d'aller tourner à Tataouïne en suivant la déviation. Je prends à droite avant le pont sur l'Allier pour prendre la N9 sur 6 ou7km pour me retrouver sur la RCEA. Et c'est le drame ! La route est coupée jusqu'à la bifur' de la N7, putain je me suis fait baiser comme un bleu ! Je jette un œil sur mon Atlas, aucune solution, il n'y a pas d'autre pont je dois remonter à Moulins et passer en ville. C'est interdit aux PL mais visiblement je ne suis pas le seul à passer par là... Arrivé au centre routier j'ai 59 min de volant. Purée t'y crois ? Une heure de guidon alors que je n'ai avancé que de 30 bornes sur la 79. Et tout ça pourquoi ? On n'a plus de ronds pour la passer en 4 voies, donc on sécurise. Pour faire une bande blanche double au milieu, la chaussée est trop étroite donc ils font une « piste cyclable » de chaque côté. Je serais curieux de savoir combien va coûter cette plaisanterie, et avec ce pognon combien on aurait fait de km de 4 voies ?
A 10h je suis à Lons le Saunier. Je trouve un gars qui semble être le chef d'équipe. Il est sympa, rigolard même, il me dit de me mettre au milieu de la cour , d'ouvrir , il arrive. Dans les cinq minutes il se pointe avec son Fen et un mec qui porte des élingues. Il a changé du tout au tout, il râle, limite désagréable. Qu'est ce qu'il lui prend ? C'est quand il a vu mon camion ? Je sais...sa femme s'est barrée avec un chauffeur ATS, c'est pas possible. De la sciure est tombée des machines, je balaie mon plancher, je referme et j'appelle la chefferie. Je monte sur le plateau au-dessus de Lons pour faire une ramasse. J'y suis à 11h30, ils arrêtent à midi le vendredi, inutile de dire que ça ne traîne pas.
Je trouve un joli parking à l'ombre au calme, je mange un morceau et je me rentre au dépôt. Dans la descente avant Lons un semi a traversé la route et s'est enfilé sur un chemin forestier. Visiblement il a percuté un tracteur de l'équipement ou peut être juste le bras de fauchage, gros coup de bol quoi ! Il y a sur place une ribambelle de pompiers, j'espère qu'il n'y a pas de voiture sous le camion et que c'est juste de la tôle froissée.
Je passe chez Jeantet mais le lavage est en panne, je descends laver chez Vico. C'est la deuxième fois en deux semaines le boss va peut-être râler, je verrai bien. Le vendredi les places à quai chez nous sont chères, petit coup de bol, je vide de suite en arrivant. Cyril vient me voir, il veut me charger du bardage pour lundi, ça me fait rentrer à la maison. J'ai le temps je ne vais aux piscines que lundi à 13h30. Sauf que le lot n'est pas là, un collègue le ramène. En attendant je donne un coup de main à Micka, il doit transvaser une charpente métallique et surtout mettre des bobines dessous. Avec quelques chevrons on fait un joli truc, bon, va falloir sangler sérieusement quand même... A 17h30 Jean-Paul arrive avec mon voyage, je lui saute dessus. Micka toujours pas descendu du Fen fait la transvase, c'est sportif aujourd'hui dans la cour. En plus ici on est dans un trou sans air, il fait une chaleur à crever.
A 18h je me casse, une heure plus tard je décroche à la maison. Vite, à la douche ! Bon weekend à tous, le ciel vous tienne en joie.