| Carnet de bord de Aout 2016 | Partager sur Facebook |
Bon. Ça commence mal, le boulanger habituel est en vacances, il n'y a pas de pains aux raisins, la journée est ruinée.
Je passe au dépôt pour rendre mes papiers et prendre la température, c'est le boss qui est à l'exploitation départs. Il me dit : « T'as pas été surpris de remonter à Lyon ? J'ai fait un coup d'enfer. L’affréteur de l'amiante m'a appelé, il fallait vider le chantier obligatoirement avant les vacances. Je leur ai dit, oui, j'ai un chariot embarqué mais il est en Espagne, vous me payez l'approche. Jackpot. »
A 10h je suis à Vesoul. Une heure d'avance c'est un minimum ici. Bien sûr il y a une merde dans les papiers comme à chaque fois. Une palette qui n'est pas pour eux mais pour le 57. J'avais bien vu hier qu'elle n'était pas comme les autres, mais comme il fallait tout prendre... Ça téléphone, ça pinaille, pour finalement l'accepter. Il a bien plu, l'aire de déchargement est dégueulasse. J'avais dans l'idée de laver ce matin, vu la météo j'ai renoncé, j'ai bien fait. A midi c'est vide, retour à Besançon.
Le chef a un truc à me faire faire avec le chariot. On va voir en bagnole. Je vais vider deux palettes dans Besac', en vitesse et je reviens au dépôt. Courant Août il y a le contrôle sécurité des engins, j'abandonne le Moffett et je me rentre.
A17h30 je décroche au bled pour trois semaines, bon weekend et bonnes vacances pour les chanceux.