| Carnet de bord de Janvier 2017 | Partager sur Facebook |
Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne je partirai... vider ma flotte à Intermaché. Le bistro ouvre à 5h, j'y suis, café douche et zou. A 5h58 je suis chez le gardien, il appelle, on me donne un quai de suite. 26 palettes identiques, le contrôle est simplissime, à 6h30 je repasse la barrière, j'adore ce job !
A 7h je suis à Vaudrey, je décroche ma caravane et je raccroche un plateau. C'est cool il est à l'intérieur je peux sangler au chaud et à la lumière. C'est le voyage du siècle...Dijon. J'y suis à 9h, chantier facile à trouver, c'est l'agrandissement du garage Peugeot. Miracle je tombe sur les bons gars directement, en général sur les gros chantiers tu galères pour trouver les bons lascars. Bien sûr le chantier est un vaste tas de merde, là le jeu consiste à enlever les sangles sans les faire tremper dans la gadouille. Le mec au Maniscopic est plutôt doué, faut dire que je suis moins inquiet avec un plateau nu qu'avec mes belles bâches. En une demi-heure c'est vide, ça me fait pile poil la coupure.
Message de Pauline, retour Vaudrey. Je m'en doutais un peu...
Je vais le gars qui fait un peu l'exploitation ici, il me demande de décrocher le plateau dans un bâtiment, il sera rechargé dans la journée. Je récupère ma semi et je me rentre à Devecey.
Je casse une graine en chemin, il est midi j'ai les crocs.
Au dépôt je décroche et reprends une porte-bobines. C'est pas la meilleure du parc, c'est la vieille semi de Micka pour faire la ville. Ça fait un ensemble bien momoche. Quand je pense que j'ai lavé chez moi pendant les vacances, j'avais fait ça bien, je suis vert ! Je complète le gas-oil et je vais chez Tillet. On est jeudi, il y a du monde, je ne ressors de là qu'à 16h.
Je suis gâté j'ai un petit tour pour finir la semaine, 67 et 57. En rechargeant à Strasbourg c'est pas logique selon moi, vaut mieux monter par les Vosges c'est gratuit, et finir dans le 67. Pauline appelle, c'est ok.
Vers Vesoul je croise des camions tout blancs, le ciel est noir, je tombe dans une tempête de mi neige mi grésil, ça ne dure que quelques minutes mais c'est bien blanc. Plus loin c'est fini, il fait limite soleil ! Du côté de Remiremont ça redevient délicat, la file de gauche est blanche, pas longtemps heureusement. Le petit col entre Rambervillers et Baccarat est au noir, nickel. Je termine la journée à Niderviller avec quasi 9h de volant. J'aurais pu aller souper au resto à l'entrée de l'autoroute mais ils ne méritent pas mon billet de 20 balles.