| Carnet de bord de Novembre 2025 | Partager sur Facebook |
Je ne me suis pas étouffé avec le pain ce matin, la portion est minimale, la patronne surveille ma ligne, merci à elle. Une douche là dessus et zou !
A 8h je suis à Agnos, j'ai pris la route pour ne pas avoir à reculer, garé en face de la maison, pile poil. C'est bien chiant cet auto-vireur. Client sympa, facile. Des ouvriers municipaux s'arrêtent, me demandent si j'ai besoin de quelque chose, sympas ces gars.
La seconde piscine du matin n'est pas bien loin. J'avais vu sur Maps, le client est menuisier, grosse maison à l'entrée du pays. Il a un fourgon tout neuf, équipé d'un gros onduleur sur une batterie PL. Il peut recharger ses outils mais surtout il a une Nespresso, on boit le café dans la cour, sous un demi rayon de soleil.
La suite est au Pays Basque. Je mange un bout vers St Jean Pied de Grouic-grouic. Oui je sais c'est Port et pas Porc. A 13h30 je suis à Ossès, je me gare dans le bled. Le chemin démarre entre deux maisons, c'est bien étroit. La maison est à 3 ou 400m après un petit pont interdit aux 3t5. Le client me demande pourquoi je ne viens pas directement avec le camion. Ouais ben non, je ne suis pas suicidaire. Je dépose la structure en passant par le terrain des voisins. Lequel voisin a une entreprise de TP, il passe sur le pont avec son 8x4. D'accord il fait comme il veut, moi c'est non. En deux tours c'est déchargé. Ici on est proche de l'Espagne, le petit camion qui livre le gaz est de la Repsol. Impossible de faire demi-tour, obligé de visiter le Pays Basque, Irissary Hélette Louhossoa pour enfin me retrouver à Cambo les Bains, jolie balade, faut avouer que c'est beau par là.
Dernière piscine de la tournée à Ahetze sur un petit chemin. J'appelle la cliente avant d'arriver pour un éventuel conseil d'accès, elle ne me dit rien de spécial. Et bingo ! La route est fermée pour des travaux de voirie. Je vais voir les gars du chantier, le chauffeur d'un gros Case me dit qu'ils ont presque fini, il leur faut finir de poser une buse, encore un gros quart d'heure. Le temps que je fasse tout le tour du canton...je reste là en warning. L'heure de pointe arrive, j'ai dû me faire insulter dans les bagnoles, les mamans vont chercher Emma à la danse et Timéo au judo. Les gars virent pelle et tracteur, j'avance de 200m et rebelote, même boulot, j'attends encore une dizaine de minutes. Quand j'arrive à la maison j'explique mon histoire à la cliente : « oh oui ça fait des jours que c'est comme ça, un coup bloqué un coup pas bloqué, en plus ils ne sont pas sympas. » Ben au contraire, moi je suis allé discuter avec, je les ai trouvé sympas. Si tu restes dans ta bagnole à t'énerver, fatalement.
Le temps de faire tout ça Laurence m'a envoyé un retour, direction Bordeaux. Depuis Ahetze c'est bien chiant pour reprendre l'autoroute, grosse circulation, purée que c'est chiant. Après faut dire que la météo a été super agréable, je suis en t-shirt il fait 24°, on a connu pire. Je remonte jusque chez les Portugais à Marcheprime, je recule le long d'un porte-bagnoles, l'essieu m'a l'air de tenir. Coup de bol la navette arrive à ce moment, ça tombe bien, fini le t-shirt ici il pleut, quitte d'aller au resto à pied. Au retour la pluie s'est calmée, je retourne au camion à pied, c'est bon pour ce que j'ai.