| Carnet de bord de Décembre 2025 | Partager sur Facebook |
Réveil 6h, café pain-beure douche, je démarre avant 7h. C'est la limite pour passer Strass, ça freine déjà au niveau de la plaine des bouchers. Ensuite ça roule dans la pampa. A 8h10 je suis à Oberhoffen lès Wissembourg, la rue est en impasse, j'avance le nez en face et je recule dans la ruelle. La maison est à 50m, j'imagine que le client m'a entendu, il vient à ma rencontre. Je descends la couverture avec l'engin puis on la range à la main sous un abri. Tip top.
Lundi je m'étais annoncé à Laurence, quand je lui ai dit que je finissais vendredi dans le 67 pour rechargement Seppois elle m'a répondu : « je te souhaite une bonne semaine. »On n'a évidemment pas le temps de recharger. Il y a quand même 204km jusqu'à Seppois, c'est grand l'Alsace vindiou.
Pas pressé, je reste sage de Sélestat à Colmar, c'est bientôt les fêtes, je préfère garder mes 90 boules pour des cadeaux.
A midi je suis à l'usine. Aïe, le camion de 10h30 n'a toujours pas chargé, c'est le gars Bruno qui charge pour Jean-Charles. JC a préféré traîner en chemin, il se promène dans le 71. Bruno est plein de bonne volonté mais il a du mal avec le double plancher. Je lui file un petit coup de main pour les barres, elles sont incroyablement lourdes. Je vais casser la croûte dans mon véhicule automobile, Joël arrive pendant ce temps, lui charge à 13h, ou devait charger. Bruno finit quand même par s'en sortir avec son tas de piscines. Pour le JP ça va bien plus vite, et puis lui c'est un vieux de la vieille on a commencé ensemble à l'époque, j'ai pas besoin de l'aider. Moi j'ai une piscine reportée, ça m'arrange bien, sinon il aurait fallu faire une création pour tout rentrer. Au début de Mathieu Noël je pose le camion à Bourogne. Bon week-end à toutes et tous. Et comme dit le grand poète : aimons-nous vivants, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent.