| Carnet de bord de Mars 2015 | Partager sur Facebook |
Je change mes habitudes ce matin. Café pain-beurre mais pas douche, la chaudière a merdé dans la nuit à ce qu'il paraît, il n'y a que de l'eau froide. Fort contrarié je mets en route quand même à 6h et quelques. Ils vont s'en rendre compte les gars que je croise que je suis un goret ?
A 9h et des boulettes je suis à Saint Vit 2. La douche est nickel propre, j'en profite. Je me présente avec une heure d'avance. On me donne un quai ….occupé. C'est le porteur frigo de chez Cordier, je sais que ça ira vite. En effet dans le quart d'heure il dégage. Je vide mes 8 palettes, la fille contrôle, je récupère les Europe et je file.
Personne au lavage chez Jeantet, j'ai le temps de fignoler. Au bout d'un moment arrive un collègue de chez ATS, j'abrège.
A midi et demi je suis à Etupes à la SNOP. C'est un gros écrabouilleur de ferraille. Je sais qu'on vide les outils avec le même pont qu'on vide les bobines, j'y vais direct. Le gars me fait mettre en place, bizarre, je pensais qu'il allait me dire d'attendre le changement d'équipe. Il range quelques bobines, vire le crochet à bobines du pont, le remplace par des chaînes et il me vide de suite. Deux coups de pont et c'est torché. Il ne me reste qu'une palette d'accessoires que je vide avec mon chariot. Je sors du hall, je range mon bazar et je vais retrouver mon pote le Titi aux expéditions. Le pauvre a eu de graves déboires privés...adieu le 6x4 Scania V8 chez Brame, bonjour les navettes à la con chez Cordier. Il fait tous les jours une boucle Etupes, Peugeot Mulhouse, Gefco, Peugeot Sochaux, Etupes... Lui c'est un vrai, un routier avec la foi, je sens bien qu'il est malheureux, ça durera ce que ça durera. On boit un café et je fonce à Rioz.
J'y suis sur les coups de 15h. Je charge des guitounes pour un camping. Comme ils disent certainement sur la pub : c'est un concept innovant. Mais bien long à charger, des caisses en bois, des longueurs, des accessoires, tout un bazar...à vider en chariot embarqué lundi dans un camping.
Quand c'est chargé et sanglé j'appelle Pauline. J'ai ordre de rentrer chez moi. Ce n'est pas vraiment la route mais le Cubo est déjà parti avec un autre chauffeur et on manque de place dans la cour, faut absolument que les camions extérieurs restent chez eux...Voilà un plan qui me convient bien.
A18h je décroche, bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.