FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2016 Partager sur Facebook
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  • Fabriqué par les étudiants de l'école nationale d'industrie laitière
  • Mercredi 6 Juillet 2016
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    Je commence à St Cannat, bled réputé sur la N7 pour être interdit aux 26t. Je comprends. C'est pas grand mais c'est un franc merdier. En venant d'Avignon on peut pas tourner à droite direction Salon, ça fait une épingle sous les platanes. Faut passer tout le pays jusqu'à un rond-point et retraverser dans l'autre sens. Deux fois le merdier. Impossible de me garer là, je vais à la sortie du bled, heureusement ce n'est qu'une rénovation, un coup de fourches et hoplaa.

    Pas trop fan de refaire le même truc vu que c'est impossible de tourner à gauche cette fois, si vous m'avez bien suivi, je coupe au travers pour me retrouver à Lambesc. Sauf que je me plante lamentablement à un rond-point, je me retrouve dans un lotissement, la honte ! Le facteur qui fait sa tournée vient me voir, il me dit de ne reculer qu'une centaine de mètres, la rue qu'il me dit débouche sur la N7. Qui mieux que le facteur connaît le coin ? J'enquille. Au bout de 3 ou 400m entre les bagnoles je me retrouve coincé au pied d'un lampadaire. Un cube de béton protège la loupiote, fin énervé par ma connerie je glisse le bloc de béton sur le côté, ça passe. Putain y a pas assez de fois où je me fais chier dans les lotissements, faut que j'y vienne comme un aimant quand j'ai rien à y faire ! C'est bien fait pour ma gueule, moi et mes manies de ne jamais respecter les interdictions...

    A 10h et demi je suis chez un sujet de sa gracieuse majesté Élisabeth II. Le gars s'appelle Gavin, comme Gavin Hastings le mythique arrière de l’Écosse. Il est typiquement britannique physiquement, mais il parle avec l'accent du sud, il met des « con » et des « peuchère » à chaque bout de phrases, je me régale à l'écouter. On sent le mec bien intégré. Il y a deux types qui bossent dans le trou, il commence à faire bien chaud, il paye sa tournée de refrescos.

    Il est presque midi, j'essaie d'appeler ma dernière cliente. J'ai plus de chance qu'hier soir elle répond. Je lui explique qu'il y a eu une erreur chez Waterair, j'ai mis 13-15h pour le rendez-vous, ça s'est transformé en 16-18. Pas de bol pour moi, elle a loué un petit camion pour aller acheter du carrelage, elle ne sera pas là avant. Elle garde mon numéro pour m'appeler dès qu'elle rentre. Merde. Tant pis pour moi.

    Je me trouve une place à l'ombre, et je me fais une grosse coupure, j'attaque les carnets de bord de mes coreligionnaires. ( ça vient du latin religion, « religare », relier, bon on s'en fout de tes explications tonton Pierre). A 4h moins le quart elle me sonne. J'arrive. Faut traverser Salon, j'ai connu plus facile. Devant chez la cliente je trouve le commercial Waterair du coin. C'est un petit jeune, sympa, j'en profite pour le briffer un peu sur les accès et les explications, il dit d'accord mais je sais qu' il oubliera vite.

    Cette fois je suis vide, Laurence m'a envoyé mon retour. On se casse. Pas loin. Le bout de la rue est en travaux. Je suis une déviation qui m'envoie en pleine ville. Sur les panneaux c'est écrit : centre historique, commissariat de police, palais de justice. Voilà c'est dans l'ordre de ce qui va m'arriver. Y a pas maison d'arrêt ensuite ? Je me sors de là sans rien casser, un miracle !

    Demain j'ai 3 ramasses, Vitrolles, Mallemort et Avignon. Je ne suis pas loin, je vais faire le Mallemort ce soir, c'est toujours ça de fait. C'est chez les transports Biscarat, en deux coups de cuillère à pot c'est fait. Sont bien sympas là dedans.

    Fin de chantier au San Carlos à Rognac, ça fait un siècle au moins que je ne suis pas venu là. Ici aussi on mange dehors si on veut, le top.