| Carnet de bord de Novembre 2016 | Partager sur Facebook |
Le mois dernier j'ai fait un chèque - eupe, mais il n'y avait pas de toubib pour interpréter les résultats, c'est ballot. J'ai donc rdv ce matin à 7h30 à Belfort. Sauf que je charge à 9h30 à Seppois et je dois vider le Damazan avant, ça n'ira jamais. Je ne sais pas ce qui m'a pris, un trait de génie, une fulgurance, un éclair d'intelligence, j'ai trouvé la solution. Je démarre à 7h moins le quart, ma copine me suit en bagnole, je laisse le camion sur le parking juste avant le rond point de l'autoroute, je saute dans la voiture, à 7h30 on est chez le médecin. Ça m'évite de revenir à Granges. Trop fort.
Coup de bol il me prend à 7h30 pile poil. Je passe sur les remarques désagréables concernant mon poids, mon alimentation... Il s'en prend à mon intégrité annale sous prétexte de vérifier ma prostate.Hormis cette humiliation, je suis en parfaite santé. Ma meuf me repose au camion, à 9h pile je suis aux piscines. Jean-Pierre m'attendait, je lui paye un café et on va vider. Entre deux portes je tombe sur Jacques le ponte de chez Waterair qui nous chapeaute. Je lui touche deux mots au sujet de l'escalier que j'ai bousillé l'autre jour, l'affaire est toujours en souffrance, ça me semble injuste que ce soit facturer à ATS. Il est au courant, il s'en occupe. Vaut mieux s'adresser au bon dieu...
Donc, on vide, Gérald me laisse la place sous le auvent, on charge. Il fait un froid de canard là -dessous. On va boire le café quand on a fini, on est gelés.
J'ai le temps de remplir mes récep', de manger un bout, à 13h je suis à Morvillars, le bled à côté de chez Buffa. Ou Perrenot plutôt. Le gars travaille chez Peugeot Sochaux comme tout le monde ici, il a une 3008 immatriculée EG..., une 308 en EF..., une 206 à l'état neuf, une 504 sous une housse dans le garage, le vrai peugiste.
En remplissant mes papiers ce matin un nom m'a sauté aux yeux, c'est l'ancien équipier d'ambulance de mon ex femme. Je l'appelle, elle me confirme que c'est bien lui. Le monde est petit. Elle l'appelle, il me ressonne ensuite. On organise le chantier, il a une ambu qui finit à 14h30, il sera chez lui à 15h tip top. Je l'attends à l'entrée de Plancher les Mines. Ici c'est le Pays Sous-Vosgien, il neige. Affole-toi Bruno, je voudrais me casser avant que ça dégénère... A 3h il arrive, on fait le tour du bled en voiture pour voir où je peux me garer. J'arrive à me poser à 100m de sa maison. Heureusement parce qu'il se met à tomber du grésil, on dirait des billes de PVC, tout est blanc en quelques minutes. Il m'offre un café, on discute un peu. J'aime bien ce gars, avant d'être ambulancier il a roulé chez Barcos. Le camion lui manque mais pas le boulot...
La merde blanche commence à fondre, je file. J'ai remis le compteur à zéro, roule ! La suite est au sud de Montargis à 8h demain. D'ici je dois aller à Courtenay en 4h30, on y arrivait depuis Bourogne quand on roulait fort. Dans la bosse à Vesoul, le flash claque quand je double une bagnole, on sera deux sur la photo, ça devrait passer. Je rattrape un convoi à Port sur Saône, ça ne roule plus. J'aurais mieux fait de lever le pied à Vesoul, pas grave. Le convoi s'arrête après le pays, ouf. 9 kilos jusqu'à l'autoroute, puis à fond à fond partout, j'arrive au centre routier de Courtenay avec 4h32 de volant, c'est raisonnable.