FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2016 Partager sur Facebook
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  • vlĂ  qu'il me cause en allemand !
  • Mercredi 7 Décembre 2016
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    Café douche, un peu de bouchon à l'entrée d'Avignon, normal, à 8h je suis à Aramon, patelin au bord du Rhône connu pour son usine Sanofi. Hélas je ne vais pas dans une usine mais chemin du Belvédère. Rien que le nom, ça évoque un promontoire, une côte, quelque chose qui surplombe. Effectivement ça grimpe dans le bled. Le commercial a écrit : stationnement à 1km. A 1km5 de l'arrivée je suis encore sur une bonne route, au gps la distance diminue, la taille des rues idem. 1 km4, 1 km2, 800m, 500m, ça se précise. Arrivé à 300m je lâche l'affaire. Je trouve une rue qui fait un Y pas trop serré, je fais demi-tour en deux trois fois, ouf ! J'apporte le kit et l'escalier en premier, quand je reviens pour les margelles, un pépé tourne autour de la semi. Allez c'est bon, le vieux va me prendre le chou. Mais non. « Oh je n'ai jamais vu un camion si gros ici. Vous êtes un bon chauffeur. » Je la joue sur le thème, à mon âge j'en ai vu de pire, normal . Je fais le modeste. Ce que je ne suis pas puisque je le raconte. La cliente est une ch'ti, elle m'offre un café, normal.

    Je redescends de la colline pour Vergèze, le bled de la source Perrier. Le lotissement est tout près du relais routier de la Source. Facile. On range tout dans le garage, un chèque, je file.

    Pas loin. Je me claque le long du Super U d'Aimargues. A 13h je suis dans un lotissement tout neuf, hyper étroit. C'est quoi la norme ? Ils ne roulent qu'en voiturette sans permis ici ? Les rues sont coupées au carré, impossible de tourner tellement c'est petit. Palettes dans le garage, papiers, zou !

    La suite est à St Brès, pas loin des transports Coullon, où bosse Swedish. C'est bien le bordel, ils font une piscine municipale, ils nous cassent le boulot là ! Gros travaux, déviation, puis encore une déviation pour accéder à ma rue, un train de pneus ruiné pour une palette rénovation.

    Je roule un peu, jusqu'à Béziers. A 16h15 je tourne dans Espondeilhan. Ma rue est au milieu du pays, je tourne autour, ça ne va pas. En tournant au coin de la rue, j'ai la fenêtre ouverte, j'entends un bruit de frottement, je m'arrête... c'est quoi ? Putain j'ai frotté un miroir, ces zinzins en haut d'un poteau où il n'y a pas de visibilité. Ben je l'ai pas vu ! Par chance le miroir est bien bombé, ça n'a fait aucune trace sur ma bâche, gros coup de bol. Le client me dit que le maire a aussi une Waterair, il n'habite pas loin, deux rues à côté. Oui oui, je me souviens bien d'avoir livrer le maire d'Espondeilhan il y a quelques années mais je ne me rappelle plus où c'est. Je termine la livraison avec la nuit.

    J'appelle mon client de demain matin mais ça ne répond pas, merde, c'est con c'est le village à côté. Je m'en doutais j'avais comme consigne : tous les jours sauf mercredi après-midi. J'ai tenté, tant pis. Je descends à l'Oppidum, bonne adresse et il reste un peu de place.