FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2025 Partager sur Facebook
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  • Lundi 7 Juillet 2025
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    Après un samedi joyeux où on a fait une jolie balade franco-suisse, le dimanche a été plus tristouille. C'était le dernier jour de la piscine à Valentigney. Pays de Montbéliard agglo refuse de donner une petite subvention. Bah oui ma pauvre dame les collectivités locales sont exsangues, l'état préfère faire des cadeaux aux plus riches, n'y voyez rien spécialement contre la macronie, le CICE qui nous coûte une blinde est une invention socialiste, des champions. En résumé on préfère donner des milliards en pure perte à Carrouf et consorts plutôt que d'appendre aux petits gosses à nager, financer l'hôpital public et rénover des écoles, j'adore ce système.

    A 3h ma vieille vessie me pousse au fond du couloir, j'avais mis le réveil à 4, j'ai plus sommeil du coup. Je me prépare, je saute dans le Cubo, à 5h pétantes je démarre de Devecey. La canicule est bien passée, par endroit il tombe des seaux d'eau, il fait 13°, limite ça pèle. Il est tôt j'enquille Dôle Chalon par Verdun sur le Doubs, pas trace de la maréchaussée, profitez du frais pour dormir c'est bien. Jean-Charles est un peu derrière moi, on s'arrête à St Eusèbe pour le café. De retour au camion j'ai 40 minutes de coupure, c'est con, je termine. Ensuite je grimpe dans le Morvan, ça roule nettement moins bien tout à coup. Toujours de grosses averses par moment, je vais être bien pour vider.

    Sur les coups de 9h je suis aux services techniques de St Honoré les Bains, en fait c'est juste un hangar, c'est un petit bled. J'appelle à la mairie, la dame m'envoie deux gars. « Oh ben comment on va faire nous on a juste un tire-pal ? » T'inquiète mon brave, je suis équipé. Ils me demandent de déposer la pelle au fond du hangar, ils n'ont personne pour s'en servir paraît-il. Ils veulent que je la pousse mais la machine est trop lourde c'est le Moffett qui recule. Ils déplacent une grosse tondeuse, je pose la pelle à la place et ciao. J'ai eu de la moule avec la pluie, la suite est à Angers venga !

    Je me prends du pain vers Sancoins, c'est là que je croise Nico 38 son V8 et sa paille, c'est la saison. Pas du V8, de la paille. Le V8 il n'y a pas de saison pour en manger. J'appelle le 02 que les Jurassiens ont noté sur le BL, je tombe sur un pépé qui ne veut pas de mon garage en bois, il ne comprend pas ce que je lui veux. Aïe. Je rappelle à l'usine, on me donne le numéro de la cheffe de projet à Angers, charmante jeune femme à la voix, elle me donne le numéro d'un gars sur place. Purée faut mener une vraie enquête. Cette fois je tombe sur le bon mec, qui me donne la bonne adresse, je m'annonce pour 15h30.

    Je casse la gueule à mon bout de pain vers Tours et à l'heure dite je suis à l'école André Malraux aux Ponts de Cé. Je n'ai pas vu le célèbre ministre de la culture, on me dit qu'il est souffrant. Les gars n'ont que la bite et le couteau pour décharger, je me débrouille, c'était prévu. Je fais déplacer une bagnole, sinon ça passe pas avec les longueurs de 6m. Je dépose pas loin du portail, ça me va, en plus c'est les vacances scolaires, ça ne gênera personne.

    Je préviens Laurence, je mets un coup de balai dans le tombereau le temps qu'elle réponde. Message aussitôt, on recharge à la poudre de lait demain. Il me reste une heure dix à rouler, le troquet que je vise est à une bonne heure de route, ça se tente. Mon histoire commence mal, je me paye une chiée de feux dans Angers, j'aurais peut-être mieux fait de faire le tour par l'autoroute. Après ça s'arrange heureusement. Je coupe à La Virgule à Martigné-Ferchaud avec 9h53 de guidon, et je valide une 11 avec 10 minutes de battement. Que demande le peuple ?