| Carnet de bord de Avril 2015 | Partager sur Facebook |
A 7h30 je suis au bout du chemin d'une vieille ferme occupée par des anglais. Facile à trouver, on est venu hier avec Fabien en bagnole faire une reconnaissance. On a bien fait d'ailleurs, la route tourne à l'équerre entre deux maisons à La Coquille, puis serpente entre un petit pont et une autre baraque c'est chaud. Mais comme on avait repéré les lieux j'étais relativement détendu, même si en bagnole on ne voit pas les choses de la même façon. Au deuxième tour de chariot je balance mon quignon de pain d'hier au cochon qui ne me remercie pas...comme sa patronne il ne doit pas parler français.
Je monte à Jarnac par Brantôme Angoulême, j'y suis à 11h pile poil pour le rendez-vous. Facile. Je finis à midi passé, je ne traîne pas. Je mange un morceau en quatrième vitesse pour me retrouver à 14h à Gémozac dans le 17. Un virage serré à droite, le même à gauche entre un poteau de téléphone et un fossé...c'est clair, jamais je ne sors de là en marche arrière. Je trouve la maison, je vide, et je discute avec le gendre de la cliente qui se trouve là. Je lui explique mon problème. Il me répond qu'un camion de déménagement, camion-remorque, est venu ici et a fait demi-tour dans l'herbe. Ah non, moi c'est un principe de base : mon camion de fête ne quitte jamais le goudron, trop risqué ! Sauf que mon grand principe je vais devoir m'asseoir dessus, je n'ai pas le choix. Ici on voit la roche qui affleure sous l'herbe, je laisse le chariot dans le jardin pour gagner un peu et allez go ! Gros coup de stress quand j'ai vu le tracteur patiner...surtout t'arrête pas gros ! Purée le soulagement quand ça a été fini !
De là je file à St Palais sur Mer pour une rénovation. La maison est en bordel, du merdier partout dans la cour, les Bidochon mais en moins distingué ! Le gars m'offre un verre de Coca, quand je vois l'état du verre je me souviens que j'ai fait l'armée et je prie tous les dieux pour que les vaccins soient encore efficaces.
Je me fais un dernier kit margelles escalier à St Loubès à l'entrée de Bordeaux. La cliente est enceinte jusqu'aux yeux, je lui déconseille de porter quoi que ce soit. Je pose les colis dans les bras bras du mec au fur et à mesure que je pointe, bouge ton cul.
Je finis il est 19h15, je vais couper à Bordeaux Lac. Inutile de préciser qu'à cette heure le parking est blindé. Je me pose dans la zone et je marche jusque chez les marocains. C'est cool je ne commande même plus la patronne m'apporte d'office le couscous. Divin.