| Carnet de bord de Novembre 2016 | Partager sur Facebook |
J'ai pour consigne d'appeler une demi-heure avant d'arriver. Je tombe sur une dame, on se donne rendez-vous sur la N7. J'y suis quelques minutes avant elle. Je la suis sur une petite route dans la forêt, elle s'arrête devant une maison, puis la suivante, puis une autre... Elle ne sait pas où elle habite ? La quatrième propriété a l'air d'être la bonne, on se gare. Elle m'explique que c'est la maison d'amis à elle, elle n'y est venu que deux fois, je comprends mieux son hésitation. Elle n'a pas les clés de la baraque, je trouve quand même un coin pour mettre les colis les plus fragiles à l'abri, j'aurai fait ce que j'ai pu.
Autoroute Montargis Nemours, je vide dans le bled à côté du grand péage de Fleury. Le client est à son compte dans les espaces verts, le temps que je déballe il arrive. Avec son arpèt' on dépote les tôles et les colis, à trois ça va assez vite. Un chèque et je file.
A 13h je suis au bord de la Francilienne vers Brie Comte Robert, lotissement ultra-chic. Le client est visiblement bien friqué, caddy et clubs de golf dans le garage...et il est super accessible, vachement sympa. Le monteur devait être là, je commence à vider en attendant. Pas de nouvelles du monteur, on boit un café, la conversation va bon train, on parle même de politique, je reste sur ma réserve bien sûr, mais bien sympa ce gars. Tans pis pour le monteur je ne peux plus attendre.
Ma dernière livraison est dans la banlieue de Meaux, oui chez notre ami Copé. Je connais mal le coin, il y a une rocade maintenant je ne sais pas s'il y a une sortie, tant pis je traverse le pays meldois. Bon, Copé c'est pas qu'un doigt qu'on a envie de lui foutre dans la gueule, c'est toute la main. Lotissement fastoche, livraison fastoche.
Hier Laurence m'a demandé si je pouvais recharger ce soir à Longueuil, j'ai dit oui bien sûr. Je ne pouvais pas prévoir l'histoire du monteur absent. J'ai rendez-vous à 18h chez FM, fonce tonton Pierre.
A 17h55 je me gare chez Fabienne et Martine logistics. Ouf ! C'est blindé de camions, la gardienne me donne un bip. Ça commence mal... Oui mais non, le zinzin sonne dans le quart d'heure, quai 15. Le temps d'ouvrir mes portes un Bulgare prend la place, je prends le 16 épicétou. Sur le quai un Fabrice se pointe, oui tous les caristes s'appellent Fabrice c'est plus simple, il me demande pour où je charge, je lui explique ne pas être au bon quai, il renonce à faire déplacer le Bulgare. Trop compliqué. A 19h15 je me casse.
Je roule jusqu'après Soissons, le relais de Ciry Salsogne. J'aurais pu pousser un peu plus loin mais j'ai rendez-vous demain à 9h à ITM, c'est mort de toute façon.