| Carnet de bord de Décembre 2016 | Partager sur Facebook |
Ça meule bien ce matin, réveil 5h, je chope un gros coup de flemme, pas envie de sortir de la cabine douillette, je boirai le café plus loin de toute façon faudra que je coupe. En route. Arrivé sur l'autoroute, je réfléchis... j'ai changé d'avis, ok, mais ma coupure de 9h ? Putain le boulet ! J'avais prévu le café-douche comme tous les matins. Putain, voilà, de changer mes habitudes... Je suis vraiment trop con. Bon ce coup là c'est mort, inutile de m'arrêter. Là je suis bien réveillé, fin énervé. J'ai bien fait de démarrer tôt, Lyon à 7h moins dix passe à la régule. Enfin la régule pollution, 70km/h. Circulation alternée entre les immats paires et impaires ici aussi, je ne vois aucune différence, impossible de dire sur la rocade s'il y a plus ou moins de monde.
A 8h et des boulettes je suis à Villemotier, je vais déjeuner, me laver et un prendre un gros bout de pain pour aujourd'hui et demain. Arrêté, je jette un œil au tachygraphe. Arrêt hier soir 19h11 UTC, départ ce matin 4h11 UTC, j'ai le cul bordé de nouilles...9h00 sans le faire exprès. Pendant 10 secondes je crois en Dieu.
10h40 je suis chez Armstrong à Pontarlier. La gardienne a une voix de petite fille qui n'a pas mué. Terrifiante ! Je la vois bien jouer dans un film d'horreur, la petite fille gentille qui a la tête qui fait quinze tours... Le cariste termine un camion et m'attaque juste après. Sur le millier de sac, un est percé, ça coule. Je demande au cariste comment ça se passe, il me dit : « tu rigoles ? Si je te mets des réserves faut que je remplisse une tonne de papiers, ils vont faire un avoir d'un sac sur le prochain voyage, j'en ai pour deux plombes de paperasse, c'est bien. » Parfait. Pis de toute façon j'aurais mis une contre-réserve, le sac percé est entre deux, donc percé au chargement.
A midi je me casse. Pauline m'a demandé un service, Jeantet Pontarlier nous doivent une chiée de palettes Europe, c'est à côté je vais les récupérer. Le cariste est encore là, je lui dis que j'ai le temps, je vais casser la graine mais non il veut me charger de suite. Entendu.
Je casse la croûte sur le premier parking correct, puis je vais déposer mes 110 Europe chez Jeantet Besançon, on leur en doit une chiée pis un tas... Personne au lavage, comme lundi je vais mettre un coup de Karcher sauvage. C'est pas que le camion soit bien sale mais j'ai pas mal roulé dans le brouillard, ça fait des coulures noires. Jamais compris pourquoi le brouillard ça salit... Enfin si, je sais, les gouttelettes de brouillard mouillent la carrosserie, ensuite la merde se colle sur le mouillé, mais c'est bizarre quoi ! Donc je lave un coup, je vide et je rentre au dépôt.
Je fais les pleins, je décroche pour prendre une semi blanche, blanche pas trop, mais avec une fosse surtout. Elle est chargée pour le 54, avec Micka on rajoute du 67 devant. C'est bien ça va m'occuper lundi, je n'ai piscine que mardi. Nickel tout ça. A 18h je décroche à la maison, bon week', le ciel vous tienne en joie.