| Carnet de bord de Juin 2020 | Partager sur Facebook |
Café croissant douche à 7h je mets en route. Je m'inquiétais un peu pour l'entrée de Montpellier mais ça passe tranquille. A Villeneuve les Maguelone je laisse à droite un lotissement chiant où je me suis fait caguer il y a peu, ouf, finalement celui d'aujourd'hui est à peine mieux. Impossible de tourner à gauche pour entrer dans ma rue, le chemin s'arrête 50m devant moi, chiotte. Pour économiser un voyage en chariot je descends l'escalier et je recule, je me gare pile poil devant un panneau de stationnement interdit, pas le choix. Je livre une jeune femme, sa maison n'est pas finie, je dépose la piscine chez ses parents. Son père est limite désagréable, il me prend de haut, la pression monte, au moment où je vais le calmer sa fille le recadre sèchement : « c'est ma piscine, laisse-moi faire, rentre à la maison. » Puis elle s'excuse, je lui réponds que ce n'est pas si grave. Je finis mon truc, elle m'offre le café à la cuisine. La mère bien gentille me sert, je n'ai pas revu le père pénible, il devait bouder dans un coin.
Je m'arrête à Frontignan pour du pain évidemment ensuite je file direction Barcelone pour changer. J'attaque une tomate et mon pain complet sur l'AP7, à 14h je suis à Santa Perpetua. Je dépose 8 rénovations, que je remets dans l'ordre vu qu'hier j'ai gratté de la place, ensuite je vide une piscine complète. Je devais la livrer à Vilanova I La Geltru, c'est au sud de Barça, j'avoue que ça m'arrange, Vilanova c'est bien chiant par endroits. Entre-temps Marionna arrive, elle n'arrête pas me dire et m'écrire qu'elle est traumatisée par le Covid, elle m'enlace et me claque la bise. Cette fille est adorable, baba-cool, son mec élève des chèvres dans les collines et fait du fromage, je crois juste qu'elle a un peu de mal avec les gestes barrière. Ensuite c'est Jaume qui vient me voir, c'est désormais lui le patron ici. On s'était parlé au téléphone mais jamais vu, il aurait très bien pu ne pas me calculer mais les gens sont super braves ici.
Je mets une heure pour vider et ranger, et boire un café avec Montsé faut pas déconner. Je file direction Madrid. En chemin je whatsappise Iñaki pour le rdv demain, problème il n'est pas au courant. En fait c'est une piscine qui a été vendue par l'ancienne équipe, Roman ou Isidoro, c'est pour ça qu'il n'est pas au courant. On se rappelle avec les Catalans, tout finit par s'arranger.
Je m'approche au mieux des 9h de volant, en 8h50 je suis à Alfajarin, mieux que sur le plan mon histoire.