Carnet de bord de Mai 2025 | Partager sur Facebook |
Il fallait que je sois à 8h à l'ouverture à Thise, j'y suis à 7h30, sérieux le gars. Ça m'a l'air fermé, je fais le tour du bâtiment, je trouve un gars. « Oh oui on attendait la matière pour relancer la prod, je vous envoie quelqu'un. » Je ne me suis pas levé à 5h pour rien. C'est un régleur qui vient me vider, il a un étrange Fen qui ressemble à un valet de ferme pour ceux qui connaissent le matériel agricole. C'est un truc articulé qui doit être commode dans les petits espaces. Quand c'est fini je range mes 12 sangles 24 équerres et une bonne cinquantaine de gummis.
J'ai rendez-vous à 10h chez Scania, j'ai le temps d'aller laver chez City Car, personne j'entre direct. Juste avant 10h je fais le tour de la zone, je décroche chez nous à la halle et je vais au garage en solo. Pauline m'a demandé de ramener un abri de piscine de la halle au dépôt, j'y vais à pied, ça m'occupe. A midi et demi mon taxi est terminé. Terminé c'est pas le mot, le mécano me dit qu'il faut changer les silentblocs de la boîte à eau du retarder mais il y en a pour deux heures de boulot mini. Désolé là j'ai vraiment pas le temps, je reprendrai rendez-vous.
J'ai raccroché ma calèche et file à Devecey. J'attrape le jeune Quentin qui est sur le gros Fen, il me vide l'abri vite fait. Ensuite je me claque à quai, Pauline, encore elle, m'a demandé de rajouter un client à ma tournée. Je me charge 3 octabins et une palette de sacs, c'est de la bouffe pour les chevaux. Mercredi j'aurai déjà une grosse journée, faut que je case ça, c'est pas simple mais elle m'a sorti l'argument choc : « mais Pierre, les chevaux vont avoir faim ! » Oh ben alors... un coup de gas-oil et je me sauve. C'est là que Fabrice m'appelle : « faut que je finisse au plus tôt, j'ai ma gamine ce soir. » Ma bonté me perdra, je mange sur les couilles à Jules. Bizarre dans Grandvillars il y a du sable rouge sur la route, du premier rond-point jusqu'après le Colruyt. Ah mais c'est pas du sable, c'est de la semence traitée mais comme les bagnoles ont roulé dessus c'est difficile reconnaître. Le paysan il a gagné sa journée.
A 15h20 je suis à Seppois, Fabrice m'a tout pointé, j'ouvre, on charge direct. On n'en a plus beaucoup mais on se fait des cheveux, avec les 4 palettes 100x120 au tablier, c'est ultrafin. On empile les rénos aux portes, pas le choix, je vais bien me faire iéch pour remettre tout ça dans l'ordre. A propos d'ordre j'ai fait changer la tournée, le système à buguer, je passais à Limoges sans rien livrer pour descendre à Périgueux, remonter à Limoges et ensuite aller à Angoulême. Sérieux ? Là je fais Limoges Périgueux Angoulême, Bordeaux..., normal quoi. Pour l'heure on s'en fout, à 17h je suis dans la Fiesta, bon week-end, le ciel vous tienne en joie.