Carnet de bord de Juillet 2025 | Partager sur Facebook |
A 8h30 comme prévu je suis à St Étienne du Bois, ferme facile à trouver. Surprise le Multi qui ne devait venir qu'à 10h et déjà en place, pas grave il a fini, il remballe ses sangles. Il me raconte que c'est son exploitant qui l'avait annoncé à 10h, lui il était là à 7h30 sans forcer paraît-il. Je trouve étrange que ce soit l'exploitation qui téléphone, le chauffeur sait mieux où il en est non ? Il me laisse la place, j'ai 9 palettes, en un gros quart d'heure c'est rangé à l'abri. On va boire le café au bureau, il signe nos papiers respectifs.
Je traverse Bourg, il y a pas mal de travaux c'est chiant. Dans le lieu-dit il y a deux fermes et bien sûr je vais en premier à la mauvaise. A l'autre il n'y a personne, je téléphone, le gars me dit qu'il moissonne assez loin de là, me demande si j'ai un chariot. Ça l'embête de revenir avec le téléscopique qui doit ramasser la paille j'imagine. Pas de problème, ça ira plus vite. Il m'envoie son père. Je commence à ouvrir, le pépé se pointe, il déplace un vieux Someca qui ne sert plus qu'à pousser la merde. La stabulation est neuve, nickel propre, chapeau. Je préviens Laurence pour un retour mais Cyrille m'a envoyé un texto entre-temps, on recharge au bardage, direction Vaudrey.
Deuxième traversée de Bourg en Bresse, re-travaux, il y a une jolie boulan dans une zone indus, fastoche pour se garer. Le gas-oil crie famine, je pensais rentrer au dépôt mais non, je mets à jour l'appli AS 24... tiens il y a une nouvelle station pas loin, j'y vais. Euh c'est un gag ? La station n'existe pas, et aucune trace de travaux. Bravo la mise à jour de l'appli. Ça fait un petit détour mais pas le choix je vais à celle de Lons. Je mange un bout vite fait en 15 minutes et à 14h je suis chez Profil C. J'ai le bâtiment rouge et le vert. Comme d'hab' c'est long, le cariste est parti à la soupe tard, donc il revient tard. Comme les vrais il me faut dérouler de la sangle, les plateaux sur trois c'est chaud, ça ne se tient pas, je déteste promener ces trucs. C'est fort mal emballé, les feuillards pas tendus et le cariste a le culot de venir prendre une photo pour voir si c'est sanglé. A 16h30 je m'en vais, chargé complet.
Depuis deux jours mon premier essieu ne se relève plus, c'est déjà arrivé à Jean-Charles la semaine dernière, il a fait commandé une électro-vanne chez Rabasse. A Lons j'esquive la côte de Montaigu, je fais le tour par Conliège. Mal chargé, pas de poids sur l'avant c'est plus prudent de faire le tour. Quand j'étais enfant chez Begey avec ma première monocuve j'ai tenté de grimper avec de l'acide sulfurique. Le produit est parti au cul, le tracteur a patiné, le F10 avait des lames impossible de baisser un peu pour récupérer un minimum d'adhérence, j'ai reculé jusqu'au rond-point. Grosse frayeur, j'ai mis longtemps à retenter l'expérience.
J'appelle le 06 qu'on m'a donné, une fille qui m'a l'air bien sympa me dit qu'ils seront au chantier vers 9h30, pas avant. Merde, ça m'arrange pas. Je monte couper à Maillat, non pas d'abeilles mais il y a des guêpes ici. Le bar est dehors dans une cabane en bois genre marché de Noël, c'est super sympa.