FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2016 Partager sur Facebook
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  • Pascal
    vers Anduze
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  • Lundi 11 Juillet 2016
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    Décollage de la maison à 8h, au calme. J'ai fait le plein jeudi, j'ai tout, pas besoin de passer au dépôt, je trace. Sur la rocade de Besac' Pauline m'appelle. Ça y est keskelmeveut ? Rien de grave, un chauffeur ne trouve pas le client que j'ai fait l'autre jour à Valentigney. C'est vrai qu'on a un nom de boutique mais c'est l'ancien nom, il font partie d'un groupe écrit en grand, et l'ancien nom en tout petit. Je me voyais déjà faire une merde, genre la visite médicale ou l'éco-conduite... L'un comme l'autre me font copieusement chier. Je trace.

    N83 jusqu'à Bourg Viriat, normal, puis autoroute jusqu'à Lyon. C'est là que le merdier commence. Les panneaux lumineux indiquent le bordel sur la rocade, conseillent aux VL de prendre le périph'. Boh mon petit camion, on peut considérer que c'est un VL ? Va pour le vieux périph. C'est bien bouché au bout quand on revient sur l'A7 le long du Rhône. Le temps de me garer à l'aire de Solaize j'ai 4h29 de volant, il était grand temps !

    Je mange un bout, à la radio on nous bassine avec le foot et le Portugal. Gros weekend pour le Portugal ; on apprend que Barroso va se faire embaucher chez Goldman Sachs! Ce type est une merde, ex-patron d'une Europe de merde, il se comporte comme une sous-merde, tout va bien. Après on s'étonne que les gens en ont ras le cul et qu'ils votent pour les fachos.

    Retour sur le plus grand parking de France du jour, l'A7 ! Vers Chanas il faut subir ce qui m'énerve le plus au monde, non pas les brocolis vapeur, le bouchon de curiosité. De l'autre côté deux bagnoles se sont embrassées le pare-choc, un gyrophare bleu et les caisseux freinent pour voir s'il n'y a pas du sang sur le goudron. Non non juste quelques bouts de plastoc, rien, mais on roule au pas. Vu la vitesse moyenne j'appelle mon client pour prévenir d'un éventuel retard. La bonne dame me dit de prendre mon temps, ils sont là et ne bougent pas.

    Pas mécontent, je sors à Montélimar sud. Micro pause pipi café au Bolo à Donzère, et qui je vois arriver ? L'ami Lagaffe. On boit le café à l'ombre, pas longtemps, une 15 pas plus on a du taf.

    Je pensais galérer dans Bagnols sur Cèze avec des nuées de camping-cars, mais non ça va. C'est à Alès que ça merde, il est 17h30, beau bordel. A 17h50 je suis enfin chez mon client vers Anduze. La maison est sur une hauteur, inaccessible en semi, coup de bol il y a un genre de parking juste à 100m. En deux voyages c'est livré. J'accepte un panaché sur la terrasse, la chaleur est moite, bien désagréable. Je finis ma coupure et zou.

    Vu les routes sur l'atlas, j'évite de couper au travers, retour à Anduze puis la 4 voies Alès Nîmes. Fin de mission aux « délices de la source » à Vergèze histoire de dîner dehors sous le patio. J'ai 9h45 de volant, bien bossé, je mérite mon kir à l'ombre. Quand bien même je ne le mériterais pas, je le boirais quand même etpicétou.