| Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
Café-douche, à 7h et demi je mets en route. Pause pain à Miramont de Guyenne, le fournil de Carla, la baguette tradition est terrible. Au premier parking j'agresse un bout de pâté qui ne m'avait rien fait, avec la baguette fraîche c'est mortel.
A 14h je tourne devant mon ami le Christ de la semaine dernière, je m'enfile dans le village cette fois. C'est vachement étroit, je regrette déjà... Je ne trouve pas ma rue, je ressors. Je trouve les ateliers municipaux, une bonne dame m'explique, faut faire tout le tour du pays. Je me fais quelques cheveux blancs, si c'est encore possible, sur une toute petite route. J'appelle mon client, je suis devant chez lui, cool. Impossible de décharger ici, je vais un peu plus loin, et je me retrouve où j'étais tout à l'heure... Bon elle avait raison la petite dame, je ne pouvais pas tourner, elle m'a bien indiqué. Le client veut tout rentrer dans le garage, on range d'abord l'escalier puis je reviens avec les tôles. J'ai mesuré c'est fin mais ça doit rentrer. J'entre le kit doucement, un coup de translateur, j'avance et bing, j'accroche l'escalier. Merde ! A vouloir rendre service. Merde. Il ya une fissure sur le côté de 4 cm environ. C'est facilement réparable. Je prends une photo, je l'envoie par mail à Christine et je l'appelle. Elle me sonne dans les 5 min, elle a demandé au service qualité, faut que je ramène l'escalier. Remerde ! De retour au camion je préviens Laurence qu'elle peut arrêter de me chercher un complet, me vlà avec un Roman dans la semi, 3m X 1,2m de plancher. Putain je vais me faire chier toute la semaine avec ça. Un peu contrarié tonton Pierre...
La deuxième livraison de la semaine est à côté, Hagetmau. La ville est interdite de tous les côtés, je passe par l'interdiction qui me semble la moins féroce, c'est à dire par le célèbre rond-point avec l'énorme chaise. Les clients sont bien sympas, le gars me dit qu'il connaît bien Besançon, mieux que moi donc, il bosse dans un groupe qui a une usine à Pirey. Quand on a fini j'accepte un Coca, j'ai bu le dernier pendant la canicule de 1976, le goût n'a pas changé.
Demain je recommence au pays Basque, et il y a quoi juste avant le Pays Basque ? Cauneille, mon poste avancé.