| Carnet de bord de Janvier 2017 | Partager sur Facebook |
Inutile de courir je vide et recharge sur place, ce n'est jamais prêt avant 10h. Faut juste que je vide avant 10h, ça, ça va. Donc café pain beurre douche, à 7h et demi je décolle. Une heure plus tard je suis à Dijon, mets toi au quai 2 quand il sera libre. A 10h et demi c'est vide et rechargé.
Je vais déjà déposer un lot chez nos confrères d' Epsilog, à peine chargé sitôt revidé.
De là je vais charger un petit lot à Beaune, c'est mort pour ce matin, je prends une baguette en passant je peux voir venir.
La cave est fermée jusqu'à 13h c'est pas plus mal. Un SITS est à quai, il casse la graine aussi.
A l'ouverture je vais au bureau l'autre chauffeur est là aussi. C'est Jean Michel un ancien Buffa mais surtout un gars avec qui j'étais en primaire à la Pépinière, à Belfort. C'est marrant on se voit tous les 5 ou 10 ans, le dernier coup c'était au don du sang. On refait le monde en comptant les colis. Ici le vin est de chéro, il faut compter non seulement les palettes mais les colis sur les palettes.
Je ramène tout ça au dépôt. Je me vide, je donne un coup de main à un affrété assez peu doué avec le tire pal électrique ...du machouillis de palette Europe.
Je fonce à Vaudrey pour faire un tour de plateau. Arrivé chez Profil C à 4h et demi le gars du bureau me dit que c'est mort, j'aurai pas le temps de tout charger avant 17h. Merde !
Je décroche en vitesse je me fous sous le premier plateau qui traîne, ça tombe bien c'est un récent il a la grosse prise, pas besoin de changer le cordon. Je fonce au bâtiment rouge, le chef appelle son collègue de la porte 12 puis 13 pour m'annoncer. A 17h15 tout est chargé. Retour au bureau avant que le mec ne se barre. Je n'ai plus qu'à sangler, sous une pluie battante, sympa.
Chargé pour Belfort Montbéliard je n'ai plus qu'à me rentrer. Besançon à 18h30 ça me tente guère, je remonte par la route des Vosgiens, Pesmes Gy Vesoul, pour 20h j'ai les pieds sous la table.