FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2025 Partager sur Facebook
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  • le bord de mer de bon matin
    Prats de Mollo
    faut aimer se faire chier
  • Jeudi 11 Septembre 2025
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    Ce troquet est vraiment très bien, le gars est reparti de zéro, chapeau bas. En plus il a du pain frais le matin.

    A 7h30 je suis chez Léa Logistique à Rivesaltes, ils sont bien sympas là dedans, j'abandonne la piscine du pénible pour quelques heures. J'évite les bouchons du matin à Perpi en passant par le bord de mer, en plus c'est sympa. Je me fais une grosse réno avec un local technique à St Cyprien, jolie maison fort bien placée, le rêve. Le client me demande où je vais ensuite : Prats de Mollo. Il n'a jamais entendu parler de ce bled, il ne doit pas faire de moto ce garçon, il connaîtrait la route.

    La montée est fort pénible en camion. A Arles sur Tech il y a des travaux, on prend une rue qui passe sur un pont étroit, cherry on the cake, il y a une déviation dans la déviation à cause du marché. C'est un marché de plein vent, on pouvait peut-être le déplacer de deux rues non ? Des bagnoles partout, des petits vieux qui manœuvrent, faut pas être pressé. C'est simple pour 35 bornes Google annonçait 1h02 de route.

    J'y arrive quand même. D'entrée la cliente me dit : «  Je vous reconnais, c'est vous qui m'avez livré il y a 15 ans, et vous m'aviez demandé s'il n'y avait pas un homme pour porter l'escalier. » Ah j'étais misogyne à l'époque ? Je ne lui rafraîchis pas la mémoire mais ça me revient, elle a eu un escalier foireux, une mauvaise série faite en sous-traitance, j'étais remonté pour l'éhanger quelques temps plus tard.

    La descente est plus facile, pas de déviation. Je m'arrête au pain là le long. J'ai les crocs je voudrais croûter mais non je file à Cases de Pène. J'y suis juste avant 132h, je m'inscris à la borne, et je vois arriver 3 ou 4 camions, Imany Salvi... Purée j'ai eu le nez fin de ne pas m'arrêter. J'ai un quai de suite. A 14h pile poil je me sauve. Là je prends un quart d'heure pour manger. Tiens le Transics remarche, Pauline m'avait mis en copie des mails échangés avec Tansics, ils pédalaient, c'était bien leur faute et pas le montage. 

    Retour chez Léa, j'ouvre, les margelles les tôles, ça passe. C'est le Pacio qui me pose problème, trop haut il ne passe pas sous le rail. Je le retourne les pattes en l'air et je l'enfile par les portes. Je suis en bout de fourches, je grimpe sur le tas et je le tire à la main. Reste plus qu'à glisser mes mousses histoire de ne pas crever les sacs de calcium. Ça m'aura pris une grosse demi-heure, je m'attendais à plus, je me suis quand même fait une grosse coui..e. Allez zou, d'habitude on charge pour Pontarlier, aujourd'hui c'est pour Boussières à côté de Besançon, mais faut livrer avant 11h, venga ! Je me fais une remontée ventre à terre. J'en ai perdu un peu, il ne traîne plus par terre, ça fait moins mal.

    Fin de mission au Disque Bleu, le gareur me demande à quelle heure je pars : « 4h30 ? T'es fou ! Demain c'est vendredi faut dormir. » Oui ben non justement demain c'est vendredi faut rentrer.