| Carnet de bord de Janvier 2017 | Partager sur Facebook |
Décollage de la maison vers 7h et demi, à 8h je tourne dans le Technoland 2. Là j'ai une adresse pas sur la commune d'Etupes mais Brognard. Brognard c'est le patelin où il y a les plans d'eau au bord de l'autoroute à Montbéliard, le Copacabana de Montbé. Ils agrandissent le Technoland, il y a au moins 5 ou 6 chantiers d'entreprises en construction. Je vois des fourgonnettes Soprema, ce sont les monteurs, je vais les voir, mais bien sûr c'est pas les bons. Le mec est bien sympa, il appelle son collègue, il va venir au bord de la route. Cool. Avec la bonne info c'est tout de suite plus facile. Sauf qu'eux n'ont pas d'engin, le Maniscopic est à l'autre chantier. Le fardeau que j'apporte fait 300 kg pour 8m de long. A la main ça va être compliqué. Vlà mes deux mecs partis à l'autre chantier ! Et moi bien sûr j'attends. Au bout d'une grosse demi-heure ils rappliquent. Le Manitou n'avait plus de fuel, ils ont dû aller à Montbé en chercher. J'ai eu le temps d'enlever les sangles, un coup de fourches et je me casse.
Tout le reste se pose chez un marchand de matériaux spécialisé dans le bardage et couverture. Les types sont bien sympas, ils m'offrent le café quand on a fini.
De là je vais dans la zone de Bavilliers pour recharger une bricole mais il y a une embrouille, c'est annulé. Retour Besançon.
Tout d'un coup j'ai une idée lumineuse, comme quoi il ne faut pas désespérer. J'appelle Micka, on aurait le temps de faire mon pare-brise cet après-midi. Il me rappelle 5 min plus tard, bingo, le mec est dispo.
A 13h je suis à la halle SNCF pour être à l'abri. Je décroche, je laisse mon tracteur et plein de courage je vais à pied récupérer le Volvo chez MAN. La butée d'embrayage a rendu l'âme, c'est moins cher chez MAN. Retour à la halle, j'accroche le plateau et je vais charger des bobines, ça tombe bien c'est un plateau à fosse. En tautliner je ne sangle pas trop les bobines, mais en plateau nu ça se voit...
A Vaudrey, rebelote, tout se vide au bâtiment rouge, bascule, et je décroche le plateau dans le bâtiment il sera rechargé plus tard. Je reprends ma semi et je rentre à Besac'.
Mon pare-brise est fini, Christophe le navetier l'a repassé au contrôle technique, on arrive ensemble. « Admirablement synchrone votre majesté » comme dit Zazou dans le Roi Lion. C'est le moment terrible où Scar veut le bouffer. On a les références culturelles qu'on peut...
Je reredécroche, laisse le Volvo sur place et récupère le Panzer. J'aurai fait plus de tours de manivelle des béquilles que de km aujourd'hui. Après ça valait le coup, j'ai roulé tout l'après-midi en Volvo boîte méca, ça le fait. A tel point qu'en remontant dans le Merco je bats de la semelle gauche dans le vide... Les habitudes reviennent très vite, c'est dingue.
Retour au dépôt, je me charge deux lots pour Belfort-Montbé. Un coup de gasoil et je me rentre, comme hier à 8h j'ai les pieds sous la table. Je vais y prendre goût.