FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2016 Partager sur Facebook
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  • la Lot et Garonne au petit matin
    j'ai jamais vu ça !
    allez vous faire foutre
    juste avant l'apocalypse
  • Mardi 13 Septembre 2016
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    Café douche et zou. Je descends par Damazan, Houeillès, Mont de Marsan, Grenade sur l'Adour. A la sortie de Grenade je dois prendre une toute petite route qui passe entre deux ou trois maisons. C'est interdit aux 3m de large... Boh déjà avec une taut ordinaire j'ai fait caca-culotte pour ne pas arracher un chéneau ou une avancée de toit, les maisons sont trop serrées tu ne peux pas prendre large, j'imagine pas en 3m de large. Il est 10h je suis pile poil dans les clous.

    J'imagine déjà devoir mettre le chariot dans l'entrée du client et déplacer le camion à chaque palette mais non ça va. C'est étroit, il y a un fossé de chaque côté mais comme j'ai chargé intelligemment (lol, j'ai eu du cul c'est tout) j'ouvre d'arrière en avant et ça le fait.

    La suite est à Pau à 14h, j'ai le temps je prends la nationale. Aire sur l'Adour, Garlin, Pau. Je sais que c'est interdit mais je refuse toujours de prendre l'autoroute scandaleuse. Que les élus locaux aillent se faire sodomiser, c'est roulant il n'y a aucune raison d'interdire cette route si ce n'est d'engraisser la société d'autoroute.

    Je mange un bout devant un marchand de tracteurs avec quelques jolies antiquités exposées. A 14h je tourne dans Lescar, c'est tout interdit. Je fais toute la boucle, ça me saoule. J'évite quand même le centre ville, j'enquille un boulevard, c'est interdit mais c'est un boulevard merde, faut arrêter. La route serpente dans un lotissement, je trouve à me garer. RAS. Pour repartir mon gps m'envoie sur un chemin...bouché par des pierres. Demi-tour, je ne fais plus le malin, je pars comme je suis venu, basta. C'était ma première idée mais la rue proposée par le gps me semblait bien large, au début.

    Pour 16h je suis vers Navarrenx, là aussi je fais une vache de boucle à cause d'un pont limité à 1t5. Oui 1t5 ça fait léger pour passer. Personne à la maison, j'appelle. Le gars est paysan, il court après ses vaches, il n'y a plus rien à manger à cause de la sécheresse elles sont allées voir ailleurs. Je débâche en attendant, il arrive dans le quart d'heure. Déchargement en vitesse, le vent se lève, l'apocalypse approche. Une dizaine de minutes après avoir refermé c'est le déluge, il fait noir, ça souffle, les maïs dansent, des branches tombent, terrible.

    Je file vite de là, pas trop envie de me prendre un arbre sur la cabine, je souffle arrivé sur la grande route. Je pousse tranquillou jusqu'à mon resto fétiche, Cauneille. Je vous conseille le pot au feu en salade en entrée, elle n'en fait pas tout le temps mais c'est mortel et aussi la crème brûlée aux pruneaux à l'Armagnac. Du haut de gamme dans un menu routier, incroyable !