| Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
C'est l'envie de pisser qui réveille à 6 moins le quart, le bistro est ouvert depuis longtemps, ça va.
Allez Tonton Pierre, va rouler sur les jolies routes de France. Sauf qu'avant les jolies routes faut finir cette put' d'rcea et ses zones de travaux. A chaque camion que tu croises ton rétro gauche se raidit tellement il a peur, il a les poils qui se dressent comme les chats.
A 8h j'arrive à Besac' Pauline m'envoie un message me demandant si je peux enlever 7 palettes. C'est du Bourgeois ce sont des petites palettes carrées, je les glisserai le long de l'escalier, j'y vais. Un magnifique Volvo blanc libère un quai quand j'arrive, je lui ai sans doute fait peur avec mon Panzer.
Je monte au dépôt pour tout vider sauf la nacelle bien sûr. C'est mal mais je prends l'autoroute de Valentin jusqu'à Besac' Est, ça m'évite le boulevard. Chez Manuloc le gars me dit de suite qu'il n'a pas les pièces... Gnin ? Ah non ! C'est Gérald qui a commandé des pièces pour un vérin qui fuit. Je me mets à un quai pas trop facile, pour descendre la machine. Ensuite je vais voir le mécano qui m'a fait l'entretien le dernier coup. Je lui montre le moteur hydraulique de ma roue arrière, ça goutte. Au lycée j'avais un prof de méca' qui avait théorisé les fuites d'huile. Il ne faut pas confondre, un suintement, une goutture, et une fuite. Un grand malade. Bref, là c'est une fuite, le gars contrôle tous les serrages, mais ne voit pas d'où ça vient. Faut démonter. On convient que je revienne, on ne va pas se lancer là dedans un vendredi à midi moins le quart ne sachant pas ce qu'il y derrière. Si c'est une cascade de pignons on va avoir l'air con sans les pièces de rechange. Il se renseigne, on en recause quand la saison des piscines se calmera.
Je monte à la halle à Valentin, c'est la gare où Tillet reçoit les trains de bobines d'Italie, on s'en sert d'annexe, Bibit m'a sorti deux lots. C'est exotique, du Pont de Roide pour me faire rentrer à la casa. Il me charge vite fait ensuite retour au dépôt. Plein, paperasse, je me charge une palette pour Baume et une longueur pour Port sur Saône, ça m'a l'air d'être un abri de jardin. Histoire de ne pas me payer tout ça lundi je vais vider le 70.
Cassage de graine au parking avant Vesoul, il est 14h j'ai les crocs ce coup là. Aux infos on nous reparle de l'accord de libre échange entre l'Europre et le Canada. Voyant que c'est encore une enculerie le parlement de Wallonie met son veto. Et nous ? Eh bien le branque qui nous sert de premier ministre est au Québec pour fêter l’événement, avec un tube de Vaseline certainement. Heureusement qu'on a les belges pour nous protéger. Pauvre France.
Je trouve facilement la maison à Port sur Saône, un pépé m'attend devant sa porte. Il me dit de le suivre, j'enquille derrière la bonne 205 de paysan, la banquette rabattue, les vieux seaux d'aliments et tout un fatras d'outils, fil de fer... On fait le tour du pays et on s'arrête devant une grange. En fait ce n'est pas un abri de jardin mais de chevaux, c'est presque pareil. Le truc est pour sa fille. Un coup de fourches et c'est réglé.
A 16h je décroche à la maison, j'ai fini mon travail mais pas la journée, faut que je monte encore à Nancy récupérer mon lardon. Bon weekend à tous.