FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2016 Partager sur Facebook
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  • La grosse Lune, bof, bof...
  • Lundi 14 Novembre 2016
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    Décollage de la maison à 8h, tranquillou. Pas de précipitation, je vide deux clients cet ap' ensuite il fera nuit... Il y a des années Olivier Buffa m'avait dit : « mais vous avez des phares sur les chariots. » Tsssss. Et comment on fait dans les chemins ? Ça vaut le coup de casser les camions ? De toute façon c'est clos, Waterair déconseille formellement les livraisons de nuit sauf urgence.

    Je descends par Baume les Dames et la route du haut pour éviter Besançon. Je suis au rond-point en haut de la côte de Beure en 1h20 de volant. Sachant que je mets 1h à 1h05 pour aller au dépôt depuis chez moi, j'ai gagné mon temps. J'enquille Lons, Bourg, j'ai 4h de volant tout pile à l'entrée de Lyon. Il est midi, inutile de tenter le diable je fais ma coupure à Mionnay.

    Je passe l'air de Communay avec 4h30 tout pile, j'aurais pu venir là. D'ailleurs c'est surprenant, quand je prends par Besançon puis l'A39 je mets 4h20 pour venir là. Avec le nouveau contournement de Lons l'écart est faible.

    Je continue dans le gratuit en sortant à Chanas, à Tain je saute de l'autre côté du Rhône. A 15h pile poil je suis à Guilherand Granges. La rue du client me semblait large sur Street View, fatal error. Je me fais bien chier pour ressortir de ce faux pas, je reste sur la rue Gagarine. Il a eu du bol ce Gagarine, il était en compétition avec un autre pilote pour être le premier homme dans l'espace mais l'autre avait des origines moins modestes. Gagarine collait mieux avec l'idéal d'égalité soviétique. Donc, je pose mon MIG 1848 mp4 à cheval sur le trottoir. Avec le petit module lunaire j'apporte les palettes une à une. Non je n'ai pas de casque autonome, ici c'est l'Ardèche mais l'atmosphère est respirable, le client parle un français correct. Boh on se croirait presque en France quoi !

    Je ressaute de l'autre côté de la flotte, je vais déposer un escalier Roman à Montoison, c'est avant Crest. Le jour descend déjà, je me mets prêt à repartir, la procédure hiver. Les clients ont changé d'avis, ils ne veulent plus un escalier granité mais un blanc. C'est Sébastien qui a récupéré l'autre, c'est tout bon pour moi je n'ai pas à me faire chier avec ça.

    Demain je monte au-dessus d'Aubenas, j'appelle le monteur qui fait l'assistance, on verrouille l'affaire. Je n'ai plus qu'à descendre à la Tête Noire, le gérant a changé, on va aller voir ça.