FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Rouvre à 14h
    Trompe l'oeil
    en vrac, pas le choix
  • Mercredi 14 Décembre 2016
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    Café douche en vitesse, à 6h15 décollage. Après la Croisière je prends la route de Poitiers, et je franchis l'interdiction de Magnac-Laval, j'ai le droit. A 8h et demi je suis dans un lieu-dit un peu au-dessus. Chemin à l'équerre, c'est fin, au bout il y a une mare, le chemin fait un T, je me retourne, sauvé. Ce couple de jeunes retraités est bien sympa, on vide, ils m'offrent un café, tout bien.

    La suite est à Bussière-Poitevine au bout du 87. Personne à la maison, j'appelle le gars, il me dit de commencer à décharger dans la cour, il arrive. Je commence, je pose tout dans les graviers, il n'est toujours pas là. Je referme, j'attends, toujours personne. Je me vois déjà remballer la piscine... Il se pointe comme une fleur, au calme. Contrôle, un chèque, je file.

    C'est bizarre mais je n'ai jamais pris la route Bellac Limoges, il y en a plein d'autres c'est clair mais celle-là j'ai déjà beaucoup tourné autour mais pas là. C'est mon baptême...

    Coupure de midi entre Limoges et Brive, à 14h et quelques je suis à St Viance, banlieue nord de Brive. Je ne trouve la rue ni sur le gps ni sur Google. Je me pose à l'entrée du pays sur un arrêt de bus, j'appelle le client. Il me demande de décrire où je suis, il me dit d'attendre, et je vois un gars me faire des gestes. Il est artisan et bosse par hasard à deux maisons d'où je suis, le bol ! Je le suis jusque chez lui. Sa rue est hyper étroite, obligé de desceller un panneau de céder le passage sous peine de déchirer ma bâche. Je me gare en travers sur un petit carrefour, je bouche la circulation, pas le choix. Je me fais juste engueuler par une femme en 306, il faut qu'elle retourne pour prendre la rue d'avant, c'est énorme comme contrainte.

    Je me fais une rénovation dans le bled d'à côté. Grosse maison d'architecte, énorme piscine. Les clients ont 80 balais bien sonné. Super gentil il veut m'aider à porter le liner. Surtout pas ! Le machin fait le poids d'un âne mort, j'emprunte son diable, je lui range au sec. On entre dans la maison pour signer les papiers, sa femme est là aussi. Je vois une photo délavée presque sépia où elle est en mini jupe sur un cours de tennis. C'est typiquement la photo qui est là pour dire à leurs petits-enfants : «  tu vois, je suis vieille mais je fus une bombasse et je t'emmerde. »

    Ma dernière livraison est en haute Corrèze demain matin, j'avais prévenu ma tante que j'étais dans le coin. A 19h, posé sur la place du pays.