FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2016 Partager sur Facebook
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  • patience, patience...
    Meymac 19
    Sébastien lecteur discret et son truck
  • Jeudi 15 Décembre 2016
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    A 7h et demi je quitte ma tantine. Ça meule bien en Corrèze ce matin. A 8h et des boulettes je suis à Meymac, un lieu-dit au nord du bled, interdit aux 9t, pas grave. La route est étroite, compliqué. C'est une maison en construction, la cliente n'est pas encore là, je vais voir le pelliste qui visiblement fait les abords, il me dit que je peux aller faire demi-tour plus loin. C'est chaud, le chemin où j'envoie le cul de la semi est en grimpette, c'est mouillé, ça patine, limite, limite. Retour à la maison, la cliente est arrivée entre-temps, j'attaque. Il fait assez froid, elle laisse sa gamine au chaud dans la bagnole avec le moteur qui tourne. La petite qui doit avoir 2 ou 3 ans se détache, passe devant et joue avec tous les boutons. Bien sûr elle active la condamnation des portes. « Appuie sur le bouton du bas ma chérie, non en bas, non, …, bon alors tire sur la poignée, non la poignée. »Et ça dure... Bon moi je continue mon petit bazar. La petite finit par appuyer sur le bon bouton au grand soulagement de la mère qui se voyait devoir casser un carreau... Deux signatures et je file.

    J'ai reçu mon retour hier, c'est à Egletons, à une trentaine de bornes. Je trouve une boulangerie dans un patelin, je me prends une tourte de seigle, la fille me demande si elle la tranche ? N'importe quoi ! C'est un crime contre la boulangerie que je lui dis. Après on met ce pain merveilleux dans un sachet en plastique, ça devient comme du pain de mie. La honte ! Elle est d'accord avec moi, mais doit s'adapter aux demandes des clients. Tsss je te jure !

    A 10h moins le quart je suis devant la scierie, pour rdv 10h c'est nickel. Je vais au bureau sans le gilet jaune, je me fais refouler. Retour au camion, un gars me dit : « c'est ça quand on est une star d'internet. » Je ne capte pas bien en continuant à marcher, le temps que l'info monte à mon cerveau... Hein quoi ? Je vais voir ce gars, il me dit qu'il est lecteur de ce carnet. Je vais chercher mon gilet et je reviens discuter avec lui. Il s'appelle Sébastien, il est à son compte ici, et c'est un homme de goût puisqu'il lit les cdb. Au bout d'un moment un belge libère une place, je m'y mets, d'ailleurs en passant devant plusieurs camions mais le chef au bureau me dit qu'ils sont en avance et que moi je suis à l'heure. Ok, ok. L'ami Sébastien finit largement avant moi, il part vider dans la foulée par là. Je comprends qu'il n'y a qu'un cariste, qui fait plein de trucs à la fois. C'est bien longuet, même si je ne suis pas franchement pressé. A midi et quart je me sauve avec 28t de pellets de chauffage. En sortant de l'autre côté de l'usine je reconnais je suis déjà venu il y a des années pour charger du sciage mais on entrait devant. Et pis les pellets ça n'existait pas.

    Je me fais une remontée tranquille, bon l'A89 avec 28t plus le chariot c'est pas bon pour la conso. Même en y allant molo, faut quand même grimper les côtes.

    A 13h j'attaque mon pain de seigle, je finis mes 30 restantes sur la rcea. Je verrouille ma journée de demain avec Micka et Pauline. Comme un jeudi retour de Damazan je finis la journée chez le José, tout est normal.