| Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
A 8h je suis dans l'ancien fief de Jospin, Cintegabelle. Le chemin est bien calme, j'ai de la place, j'en ai ras le cake de bouger cette pu...n de piscine, je refais mon chargement. Ensuite seulement je vais livrer la cliente. Pas chiante, fastoche, j'accepte un café quand j'ai fini de pointer.
Après ça je remonte à Toulouse, il est 10h le gros du trafic est passé, ça roule. Grosse frayeur en tapant l'adresse sur le GPS, la rue est interdite aux 3m50, merde il y a un pont sous le chemin de fer, j'avais pas vu. J'appelle la cliente, grand-mère a dû fumer des Gitanes maïs toute sa vie. A côté Anna Mouglalis a la voix de la fée clochette. Je lui demande pour le pont, elle ne sait pas, elle s'en fout des panneaux j'imagine. Elle me dit quand même que c'est un pont droit, et pas voûté, donc je suis dans la merde. Je dois faire le tour par l'autre côté, c'est tout interdit, à un moment il faut appliquer la doctrine Phil 26, oui celle à propos de … , je ne vous refais pas l'histoire.
J'arrive enfin du bon côté. Des gars de Colas sont en train de refaire les pointillés, je m'arrête pour ne pas pourrir leur truc et mes pneus par la même. Ils me disent de ne pas aller plus loin, il y a un pont. Ouaip je suis au courant. J'y vais quand ils me laissent y passer. 3 ou 400m plus loin je trouve un petit lotissement, en cul de sac mais la rue se termine en patatoïde, j'arrive à me retourner sans tout arracher. La maison est à 500m, ouf ! Grosse rénovation d'une énorme Valérie 12, modèle qui n'existe plus, vu la taille des terrains aujourd'hui. Mamy Boyards papier maïs n'est pas là mais elle a laissé le chèque à son conjoint. Rebelote dans l'autre sens avec les gars de la Colas, je les laisse virer leurs cônes.
Il est déjà midi, je mange un bout là le long et à 13h30 je fais ma dernière livraison à Cox. Nom de village choisit par amour de la VW sans aucun doute. Livraison chez un couple de jeunes motards, il y a plusieurs bécanes dont une 500 GPZ dans son jus, sinon c'est plutôt MT 07.
De là je retourne à Toulouse à l'agence Waterair, on recharge 3 palettes de sàv, pompes robots etc. Une secrétaire m'ouvre la porte à l'arrière et je me débrouille, elle a la bonne idée de m'offrir un café quand j'ai fini. Je préviens Laurence, réponse laconique : rien pour le moment. Bon, je m'installe, je trie et compresse des photos, je prends un peu d'avance quoi !
A 18h elle me rappelle, il n'y aura rien, roule, on verra demain. C'est vrai qu'on est payés pour la piscine et les palettes mais ce serait bien d'avoir une bricole supplémentaire.
Je sais que ma fillette est cette semaine en déplacement à leur usine d'Albi, je l'appelle et on se retrouve à l'aire de la Croix de Mille, elle a une bagnole de loc, elle s'en fout des km, même si ça va pas chier loin. Bref, on mange vite fait, c'était bien quand même. Je reprends la route, et je vais couper à Campagnac, 22h pétantes, game over.