FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2016 Partager sur Facebook
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  • Jeudi 17 Novembre 2016
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    Café douche et je fais le tour du bassin de Thau, 10 min de route. Je pensais me trouver dans une queue interminable de camions comme souvent dans les usines de ferraille ou d'engrais, bah non, il n'y a pas un chat. Je suis le premier, je surveille les volets du bureau. A 8h ça bouge. La fille m'envoie au fond de l'usine. Je ne vois personne, il y a des cases, je me gare sur la première et j'ouvre le côté chauffeur. Dans les 5 min arrive un cariste qui râle. Et c'est interdit d'ouvrir, et c'est interdit de faire demi-tour et patati et patata... Oh du calme mon ami, ailleurs si on n'est pas pile poil sur un emplacement on se fait incendier. Il redescend sur Terre et veut bien que j'avance, on charge côté chauffeur. Moi le côté passager j'ai une chiée de planches, des mousses, des barres, tout mon bordel pour travailler quoi. A 9h j'ai 50 big bags et les papiers signés. Zou !

    Nationale jusqu'à Montpellier, comme d'hab' je prends par la zone pour éviter le péage de St Jean de Védas, je ne paie que du grand péage jusqu'à Remoulins. Bagnols, Montélimar où je recomplète un peu de gasoil pour rentrer. J'appelle le paysan, c'est prévu de livrer demain mais je tente ma chance, il veut bien que je vienne ce soir mais après la traite des vaches. Nickel.

    Je me prends 3 quarts d'heure pour croûter vers Valence. J'ai le temps je monte par la 83 de Lyon à Bourg puis jusqu'au bout. Je recoupe avant d'arriver il est trop tôt, j'en profite pour écrire ces lignes.

    A 6h moins le quart je suis dans la cour de la ferme, c'est celle qu'on voit à gauche avant Beaufort. Les gendarmes sont sur place, non pas pour moi, le père s'est fait bouffer des poules par un chien errant. Dans le quart d'heure un de ses fils vient me vider. Il a un Merlo, je monte dans la semi pour passer les anses, les sacs 4 par 4 ça drope. A 6h et demi je remonte au camion, Pauline m'a envoyé un message : merci de vider de bonne heure demain. Je ne vais aux piscines que lundi, je me doute bien que je vais charger des remorques demain. Elle m'envoie au bardage, normal.

    Je remonte au plus près, fin de mission à Montchauvrot, oui là où un gars du 57 s'est fait tuer en traversant la 83 il y a 10 ou 20 ans. Maintenant il y a un séparateur en béton, on traverse en deux fois. Hasard, je tombe sur trois ATS, je paye ma tournée, normal, et le patron fait péter une bouteille de Beaujolais nouveau. Je ne suis pas fan mais c'est le geste qui compte.