| Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
Je me lève à 6h15 je vais déjeuner et me doucher. Le serveur est pendu au téléphone, les croissants sont cramés, j'imagine qu'il était donc déjà au téléphone, tu me saoules, je bois un café et je me casse.
A 7h et quelques je suis à la cartonnerie de Devecey, on m'envoie d'un quai à un autre, l'espèce de chef de quai me dit que j'ai rendez-vous à 10h. Personne ne nous a parlé de rendez-vous ! Eux aussi ils me saoulent, je vais prendre ma douche au dépôt, et j'y retourne. Le mec me dit de me mettre à quai, c'est bon signe. Pas du tout ! Rien ne bouge. Je vais les relancer de temps en temps, sous-effectifs patati patata, la litanie habituelle. A un moment j'ouvre un côté et je retourne voir le gars : « je vous préviens, mon chariot est dehors, je me vide tout seul. » Le cariste mollasson se magne un peu plus le cul, un peu plus c'est tout. A 11h je suis enfin vide. Je suis d'un grand calme mais là j'étais pas loin de péter un câble. Le chef de quai s'excuse quand je récupère mes papiers. 4h pour vider 26 palettes, yesss !
Je fonce à Dannemarie sur Crète, une boutique qui fait de l'acier haute qualité pour l'aviation et le médical. Je me présente à 11h30, le gars me dit que ce n'est pas prêt, faut revenir à 13h. Vrai pas vrai, j'en sais rien. En tous les cas ce matin j'ai pas de bol. J'ai le temps de faire un banquet.
A 13h la grille s'ouvre, on charge. Le gars a un petit Fen à 3 roues, Cyrille m'a demandé de serrer, je fais gerber les caisses. Avec son petit yoyo il n'arrive pas à les pousser, sur 3 c'est trop lourd. Je dépends le Moffett et je fais à ma sauce. Les 16 caisses tiennent sur 3m50 de plancher. Parfait.
Je retourne au dépôt et on complète avec des bobines et un lot de terreau, ça finit aux portes ric-rac. Bien fichue l'histoire. Ça me compte pour une 15, si jamais...
J'ai rdv demain matin à 6h au nord d'Orléans, ça va aller mais il n'y a rien de trop. Si les autres branques s'étaient affolés ce matin je serais déjà loin.
Sur la 6 on se croise avec Manolo, on papote 5 minutes puis avec JC. Je me paye un bon bouchon au niveau d'Avallon, travaux d'enrobé, encore un gros quart d'heure perdu. A 19h et quelques je suis à Courtenay, ça suffit, sinon j'aurais dû recouper 30, inutile.