Carnet de bord de Juillet 2025 | Partager sur Facebook |
U veut son pinard à 6h, je me présente à l’accueil à moins le quart, la petite dame téléphone : porte 17 svp. Les tire -pals sont alignés comme à la parade, d'ailleurs le code c'est *12345#, si l'un d'entre vous avait envie de vider une remorque. A 6h34 exactement je me casse. Nickel. Dans le métier la grande distrib' a mauvaise réputation, ce n'est pas vrai partout. Il ne faut jamais généraliser : les juifs sont riches, les chauffeurs ATS sont beaux. Faire des généralités c'est toujours stupide.
J'arrive bien trop tôt chez City Car, je glande pendant une heure, à 8h ça ouvre, c'est pas le laveur habituel, mais ça ne lave pas trop mal, rien à dire. Quand mon petit camion est propre je rentre au dépôt pour déposer mes Europe et faire les pleins. Là le Dom me demande de lui montrer pour embarquer un Manitou, il doit aller livrer à Vesoul. Je ne suis pas un très bon formateur, j'ai eu un Manitou mais de l'ancienne génération, les commandes ont changé mais le principe reste le même, je pense qu'il a compris, en gros.
Je m'arrête manger à la maison et à 13h je suis chez Laily pour une unique couverture. A Seppois je suis le dernier à charger je crois bien, les volumes sont faiblards. Normalement je n'avais pas de piscines, la tournée est prévue pour un camion-remorque, mais c'est trop compliqué pour le jeune Kevin, 17 clients, des accès de merde, Pauline a préféré me la donner et filer du Tred tranquille à Kevin pour qu'il se fasse la main avec le camion-remorque, le chariot etc... J'ai vu dans deux semaines il a une petite tournée sur l'Alsace, c'est pas la peine de l’écœurer dès le début.
A 16h tout pile je suis à Bourogne, mieux que sur le plan l'histoire. En tournant au fond de la cour j'ai un message à l'odb : dysfonctionnement ABS patati patata. Bizarre. Je recule à ma place, tiens ça fait de la poussière côté passager ! Ah mais non c'est de la poussière bleue ! Putain c'est de la fumée ! Je descends voir, le moyeu est bouillant. Manquait plus que ça ! J'attends un peu, ça se tasse. Pas d'incendie, j'ai eu du cul que ça commence là, pas lundi matin de nuit... Bon ben faut démonter la roue et sangler l'essieu. Je vais voir à l'atelier chez Perrenot mais c'est tout fermé, le seul mécano qui reste est en RTT paraît-il, j'aurais demandé un coup de clé à choc en échange d'un billet. Bon ben allez gros, démerde-toi tout seul, en plein cagnard. J'appelle Pauline pour qu'elle me trouve une autre semi, elle me propose d'appeler Mécano-Service, tu parles, le plus proche est à Baume les Dames, le temps qu'ils arrivent j'aurai fini, et on économise un dépannage.
Lundi je commence au sud de Brive, pas le choix, je dois transvaser ce soir. Retour à Besançon, je m'arrête en chemin, ma sangle n'a pas bougé. Il y a un tracteur sous la semi Tred, au poil, les clefs sur le contact, je roule 50m en Volvo, la classe. Je fais ma transvase, quand j'ai presque fini Jean-Charles se pointe pour transvaser lui aussi, puis c'est Sylvain qui rentre, il file un coup de main au collègue. A 20h45 j'ai tout fini, j'ai cramé l'amplitude de 15 minutes, ma foi hein ! Olivier le gars qui était venu me rejoindre en solo en Allemagne rentre aussi : « mais vous êtes des tarés les Waterair, vous vous faites chier comme des cons le soir, tout le monde est parti, moi j'en voudrais pas de votre boulot. » C'est pas faux mais on aime ça. Je saute dans la Fiat, mais pas le Cubo, la 500 électrique s'il vous plaît, les autres sont prises. La batterie est à 100%, j'arrive à faire l'aller et retour ? Il fait encore chaud, j'évite la clim pour économiser, à 22h je suis à la maison, moi qui pensais rentrer pour le goûter... Bon week-end à tous, le ciel vous tienne en joie.