| Carnet de bord de Septembre 2016 | Partager sur Facebook |
Royal au bar je m'offre la formule « mug tartine » à 2€50, je ne me refuse aucun luxe, j'ai laissé l'Aston-Martin tourner devant le troquet, une douche par là-dessus et zou !
Ah oui au fait, je suis à Limoges parce que la route La Souterraine/Bellac est fermée. Pour faire Guéret Angoulême faut aller tourner à Limoges, vous allez me dire que ça ne change rien puisque de toute façon c'est interdit dans ce sens toute l'année. Certes mais là la route est carrément barrée alors que d'habitude...
A 10h je suis du côté de St André de Cubzac, à Périssac. Je suis garé sur le parking de la cave coopérative, le lotissement est juste en face, facile. Le client, fort sympa, dans une phrase me dit : « quand j'aurai perçu le liner... » Ouhlaa ! Je souris, il me voit et s'excuse de la déformation professionnelle. Le verbe percevoir ne s'utilise que dans l'armée française : perception du paquetage, perception de l'armement... Quand il a perçu sa piscine, je file à la cave en face.
Énorme coup de bol, vu la pancarte dehors, je tombe juste au moment de la vente du vin bourru. Je suis bien content. Je me prends en plus une bouteille de rouge d'ici, je n'aime pas trop mais celui-ci est médaillé de je ne sais quel concours, à voir. A boire.
A 13h je suis à St Médard en Jalles, banlieue ouest de Bordeaux dans un quartier assez chicos. Je tombe sur le seul pauvre du quartier. Papy modifie sa vieille piscine de fond en comble. Le jardin est étroit, je lui propose de porter l'escalier à la main. Je lui offre mes bras, il m'offre un café et un chèque. Euh non, le chèque c'est pas pour moi.
La suite est un peu plus haut dans le Médoc, le village avant Margaux. C'est le prénom de ma fille. Je suis adorateur des vins de Bourgogne, je voulais prénommer ma gamine Aloxe Corton, Chablis ou Hautes Côtes de Beaune mais sa mère a refusé, jamais compris pourquoi... Je me suis rabattu sur Margaux.
Je trouve la maison assez facilement, ce sont les beaux-parents qui réceptionnent. Visiblement ça ne les passionne pas, du coup je ne m'éternise pas.
Dernière piscine pour aujourd'hui en direction du Bassin d'Arcachon. Lotissement étroit, client sympa, classique. Il feuillette la notice de montage que je viens de lui donner, il me dit qu'il veut simplifier, ne pas bétonner, pas de parpaings. Ouhlaa ! Je lui conseille vivement de se renseigner avant, d'appeler la hot-line. Bon ,j'ai fait mon boulot, je l'ai prévenu, après il est adulte c'est lui qui voit.
Demain je recommence à Arcachon, donc coupure chez mon pote Lionel le multi-divorcé à Gujan. Il a fait un Osso Bucco, j'ai apporté un Chablis de derrière les fagots, ça va le faire...