| Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
Je ne me lève qu'à 7h, je vais déjeuner et me laver, à 8h je préviens Laurence. A 9h moins 10 j'ai enfin mon numéro d'enlèvement. Je me gare derrière un Lituanien et un Polonais, ils ne descendent pas de leurs cabines. Le gardien me demande mes cartes grises, merde, je retourne au camion. Je retrouve les deux chauffeurs à l'accueil, je me dis que j'ai perdu mon tour, normal. Mais non, le gars les fait attendre. Tant mieux pour moi mais c'est un peu dégueulasse.
A quai il y a un basque espagnol et un bulgare espagnol, c'est une nouvelle province. Le temps que je donne ma feuille au bureau le basque a fini. J'ai du cul, le dernier coup le parking était bien plein. J'ai eu mon numéro à 9h, à 10h je suis chargé, la classe ! Une sangle sur le dernier paquet pour me donner bonne conscience et zou !
Le gas-oil crie famine, l'ordinateur me dit 86 km d'autonomie et le gps me dit que l'AS24 à l'entrée de Toulouse est à 82 km. Je ne fais aucune confiance à l'odb surtout avec 28t, je vais en mettre 50 balles au Leclerc à côté. Soulagement.
Faut que je m'organise, le papier n'est à vider que lundi en théorie, sauf que je charge demain à 8h à Seppois. J'appelle au secours mon pote le Titi, avec ses navettes il est deux fois par jour à la papeterie. Je demande à Martine de me décaler à 9h30. Le Titi me rappelle un peu plus tard, c'est ok pour vider la pâte demain. Yesss. Ne me reste plus qu'à rouler. Si je coupe 30 à midi, 45 cet ap' et 9h cette nuit ça me fait arriver à 8h moins 5 à Mandeure selon mon Tomtom One...
Ça commence mal à l'entrée de Toulouse, des travaux me font perdre une dizaine de minutes, puis encore 10 min à l'AS24, ça pue. Je rattrape un peu de temps, la rocade toulousaine passe à donf, sauf devant les radars... Ensuite c'est autoroute, autoroute. Je peux me le permettre ça fait un moment que je ne suis pas passé par le centre. J'évite la station après Montauban, elle est de l'autre côté ça fait perdre au moins 2 minutes, c'est un peu ridicule mais bon... Pas de pénible qui roule à 80 sur la rcea, j'ai du cul. L'objectif mini c'est le Tom Bar à Digoin, j'y passe je n'ai 8h et demi de guidon, fonce Pierrot. Je pousse jusque chez le José c'était inespéré, 9h54 et 742km.
Je tombe sur le Joël, il est déjà à table, pouvait pas m'attendre ? Il reste une place à sa table, pour ne pas insulter le José je bois un kir en vitesse faut pas déconner, et pis je trouve que je l'ai amplement mérité !