| Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
J'avale un café, je lave mon petit corps et je file. Je loupe une déviation, me vlà sur l'autoroute. Payer pour faire La Réole Bazas, la loose. A 8h je suis une fois de plus dans le lotissement à l'entrée de Bazas, il y a une chiée de piscines dans le coin. C'est un couple de retraités, le client s'en fout à moitié il fait poser la piscine par un monteur, je fais mon petit boulot tranquille.
La dernière livraison n'est pas loin, toujours dans le 33 mais côté Landes. J'ai un peu de mal à trouver, le téléphone déconne, je trouve miraculeusement un employé municipal, il m'explique. Cool. A son accent la cliente est belge, mais courageuse surtout. Une pioche à la main elle arrache les margelles d'une ancienne piscine coque. Je dépose les colis dans le hangar, la structure dehors, et zou.
Je prends une baguette par là, je me gare devant un cimetière pour casser la graine, à 13h15 je suis à Damazan. Je suis bloqué par le livreur de fioul, patience. Quand le marchand de mazout est enfin parti Patrick me charge une palette puis il doit laisser le Fen à la prod'. Quand ça veut pas... A 15h je me casse enfin.
Je pensais me rentrer en traînant la savate mais Pauline m'appelle. Elle est emmerdée avec le chargement de Sevket demain, il est encore en Belgique, il ne sera jamais rentré à temps. Elle me demande si je peux. Bof, je suis débutant dans ce taf mais je devrais m'en sortir. Je remonte donc ventre à terre. Aux infos j'ai de la peine pour mon ami Éric Ciotti, obligé de soutenir Fillon. Ah mon pauvre Rico, t'as pas un métier facile, obligé de changer de bites à sucer sans arrêt...
A 22h ou presque je suis à Montmarault, il reste un peu de place sur le parking, ça fera l'affaire.