| Carnet de bord de Décembre 2025 | Partager sur Facebook |
A 6h je suis au dépôt, je balance mes affaires dans le camion, les clefs de la Fiat dans la boîte et zou ! C'est la bonne heure pour passer Besac évidemment. Bizarrement il n'y a aucun kolega sur la 83 ce matin, ils ont anticipé la future interdiction. Ou plus simplement ils sont rentrés au bled.
Il pleuvote, juste de quoi pourrir mon petit camion tout propre, le lavage aura tenu de Miserey à Devecey. Snif snif.
Je me fais un premier quart d'heure avant Bourg en compagnie d'un café. Lyon passe sans problème, c'est super calme évidemment. Je boucle la coupure à l'aire des routmans. Dans mon sens ça roule mais en face c'est le bouz complet de Montélimar à Valence, mais c'est quoi toutes ces bagnoles ? Demain quand je remonte vous n'avez pas intérêt d'être là sinon ça va chier. A la scierie on m'a donné un 06, j'appelle pour m'annoncer, une charmante dame me demande de n'être sur place qu'à 14h30 le temps que les agents montent de Nyons. On fait ça. J'ai largement le temps de manger du coup.
A 14h je suis à Rémuzat, il y a un petit tunnel annoncé à 4m10 juste avant d'arriver. Je m'inquiétais presque mais ça va, le tunnel est sinueux mais ça passe tranquille. La fille au téléphone m'a parlé d'un hangar, je le vois en contre-bas de la route. La grille est ouverte, un chauffeur est sur place. Salut, salut. Il me raconte qu'il n'a pas plu de la journée, pile poil quand j'arrive c'est le déluge. Je lui dis de se tenir à l'abri, c'est pas la peine de se faire saucer à deux, d'autant qu'il est en pull. La place est gigantesque, ça devait être une déchetterie, l'endroit sert de stockage pour les poubelles neuves, les conteneurs et donc mes composteurs. J'ouvre les deux côtés, dessangle, et je me vide. Bien sûr la pluie se calme quand j'ai fini, normal. C'est pas bien grave non plus, c'est que de l'eau. Je me fais avoir en repartant, j'ai le Compo sur la seconde moitié de la remorque, j'ai du mal à monter le raidillon pour revenir sur la route, ça patine, je redescends, un peu d'élan et ça grimpe.
Le tunnel n'est qu'à une voie, cette fois j'ai le feu rouge, c'est bien long. Moins inquiet je sais que ça passe. Je musarde pour redescendre dans la vallée, je n'ai rendez-vous que demain à 6h, inutile d'y aller aujourd'hui, je vais me faire jeter. En plus Étienne m'a envoyé un retour, on recharge du pinard pour rentrer, rien ne presse.
J'appelle la mamy aux Terrailles, elle me dit qu'elle est ouverte ce soir, impec c'est le troquet le plus proche de Carrouf.