| Carnet de bord de Avril 2015 | Partager sur Facebook |
Café douche de bonne heure pour un piscineux, à 7h30 je suis à l'usine de pâte à papier de St Gaudens. Un seul camion dans la file d'attente, impec. Je vais chez le gardien...et c'est le drame ! J'ai un numéro de commande avec 3 lettres, il faut 10 chiffres ! Il est bien tôt, j'appelle chez ATS à tout hasard je tombe sur Cyril qui arrive. Il épluche le fax d'affrètement mais ne trouve rien. J'ai compris, faut attendre que le branquignole qui nous a filé le boulot arrive à son poste. Et je vois les camions arrivés, un espagnol un bulgare deux roumains qui me passent devant bien sûr. Sans compter les plateaux qui livrent le bois et rechargent sur place. A 8h et demi, j'ai enfin ma commande. J'entre. Aux expé's il y a deux quais, un bulgare s'est mis à droite sans rien demander et sans faire la queue surtout, tranquille Mimile. Ça hurle. Pour moi ça ne change rien puisque je suis le dernier de toute façon. Faut reconnaître, ça va vite à charger, 10 ou 12 coups de pince par camion, les plateaux s'en vont du quai pour bâcher, on sent bien que les mecs ont l'habitude. Je balance une sangle sur la dernière pile pour faire joli et à 11h je me casse.
Je recomplète un peu de gasoil au centre routier de Toulouse en passant et vavavoum, vent du cul dans la plaine. Enfin je dis la plaine, pas vraiment...les côtes de l'A20 avec 28t de papier plus le chariot j'ai le temps d'admirer le magnifique paysage du Causse. A Montauban nord je regrette de ne pas sortir pour prendre MA nationale, mais bon, faut remonter et avec un tel poids je ferai le malin une autre fois. Je mange un bout par là en un quart d'heure et finis mes 30 au-dessus de Limoges.
Mon premier objectif est Deux-Chaises, primo pour bien bouffer, secondo pour bien bouffer...et éventuellement rentrer demain sans coupure. Avec l'aide de mon ami TomTom je décide de pousser jusqu'au Tom Bar, primo pour bien bouffer... Je finis mes heures pile poil. Comme souvent le jeudi je tombe sur le Raph70 qui remonte avec un autre artisan de Belfort que je ne connaissais que de vue. Bien bonne soirée quoi.