| Carnet de bord de Septembre 2016 | Partager sur Facebook |
A 6h je mets en route, sans café ni douche tel le routier moyen. Premier arrêt à la grosse boul' de St Vit, c'est bien commode pour le pain ici, on peut se garer et faire demi-tour sans cramer un train de pneus. Au dépôt je décroche et reprends une caravane vide, j'y claque 4 bobines à quai et je file à la douche. Quand je ressors je tombe sur le waterairien Sébastien, il a apporté les croissants, il sait vivre cet homme.
Je file à Pirey chez un emboutisseur, ils font de la pièce auto et visiblement des petites tôles pour l'ameublement. Un coup de quai, quatre coups de fourches et je dégage. Je descends à la papeterie du Doubs, je me pète donc le boulevard de Besac'. La remorque est bien crade, je la balaye avant de charger. Le mec arrive et il trouve que c'est pas top... re-coup de balai. Ils ont des bobines de différents poids, selon la tare on sort avec 44t pile poil. Je remonte décrocher ça au dépôt.
Je reprends une autre semi vide, c'est la dernière, on n'est pas chez Buffa où il y avait toujours un volant de remorques à dispo. Direction Système U. Passage chez Jeantet, les rouleaux sont toujours HS mais la Karcher fonctionne. Je passe un bon coup de savon et de balai sur mon tracteur.
Gros changement ici, on n'est plus obligés d'aller chercher les papiers à St Vit2 puis charger à SV1 puis SV2 puis... Ils ont réfléchi, faut désespérer du genre humain. Donc je charge 17 palettes à SV2, on fait les papiers et je descends compléter à l'autre. Seul défaut, faut pas qu'ils se gourent en comptant le plancher avec des palettes de merdes genres matelas bazar brico... Si ça rentre pas les papiers sont édités...bonjour le binz. Bref moi ça rentre tranquille. Il est 13h je commence à avoir les crocs, je bouffe ma dernière salade sur le parking.
Re re retour à Devecey plage, je récupère ma calèche. Au bureau on discute avec un chauffeur, il me dit qu'il ne m'a pas reconnu ce matin sur le boulevard, pas l'habitude de me voir avec une semi ATS. Assez fort pour qu'elle m'entende je dis que c'est la faute de Pauline, elle ne me fait faire que de la merde et patati et patata, j'en fais des caisses. Quand le chauffeur s'éloigne elle me dit : « Ah ben là pour les pleurnicheries t'es tombé sur le roi, et lui il ne rigole pas. » Voilà, ça c'est fait.
Bricolage du vendredi, contrôle du classeur à documents, lot de bord, moi j'ai pas l'adr donc c'est vite fait. A 16h30 je décroche à la maison, bon weekend à toutes.