FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2015 Partager sur Facebook
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  • les mémères attendent dessus!
  • Mardi 24 Février 2015
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    Réveil un peu avant 4h, je vais rechercher ma caravane. Le gardien me donne la pochette avec les papiers et le plomb. Je vais accrocher, je ferme les portes et je plombe. Quand je reviens le gardien contrôle le plomb. « Vous avez plombé vous-même ?

    -??? hein ?

    -Vous avez plombé vous-même, c'est interdit.

    -Pourquoi ? C'est quoi le truc ?

    -Ben, si vous vous trompez, on n'a pas d'autre plomb. »

    Il est 4h05 et le premier humain qui me parle me prend pour un débile...c'est tôt !

    Premier arrêt au Sainte Nitasse à Auxerre comme hier pour déjeuner et prendre une douche. J'ai un peu traîner, je coupe 45, optimisation.

    A 10h pétante je suis à Carrouf' Valentin. Surprise il y a un abri de jardin sur une palette Chep accolée à une demi-Chep. Bien sûr il est au milieu, donc on ne peut pas le vider en latéral, ils n'ont de rallonges de fourches et les miennes sont avec mon chariot. En dégageant les autres palettes tout autour, j'arrive à enquiller le tire-pal à l'envers et je pousse l'abri aux portes. Le cariste se chie dessus pour le descendre...désolé mon gars mais à partir de maintenant ce n'est plus mon problème. Une fois vide, pendant que Pauline réfléchit à la suite je vais faire quelques courses. Je fais au moins 500m à vide et je suis chez Tillet. C'est blindé de camion ATS, les affaires reprennent ? Un chauffeur de chez nous s'est bousillé une épaule, le patron a rappelé Joël un retraité qui a encore la foi. C'est tellement rare un vieux qui n'est pas aigri ! Genre Michel 50 vous voyez ? Un qui est tout content de venir rouler en camion. On discute un peu et il me propose de passer devant lui, il est midi et il charge pour Lyon à livrer demain...no stress. Ensuite arrive Jean-Luc, il le laisse passer puis un affrèté du 42, qu'il laisse passer aussi.... Bon moi je suis parti, j'imagine qu'il a fini par charger pépère...Mon complément est à Dôle, 1m de plancher, 4 tonnes. Je me vois mal avec ça aux portes quand j'aurai vidé les bobines. Je me garde donc 1m50 de plancher au milieu. Pauline me dit que ça se charge au pont, on aura facile à passer par dessus le Tillet. Les bobines vont jusqu'aux portes, nickel. Content de moi je vais à Dôle.

    C'est une boutique que je connais, je vais voir le bon mec directement. « Mets-toi à quai ! » Gnin ? A quai ? Mais on ne charge pas au pont ? « Ben si, le pont c'est la plaque du quai. » Oh putain ! Là c'est la merde. On ne peut prendre les palettes de bobines que dans un seul sens, comme elles ont été chargées en latéral c'est mort. Je tente un truc. Avec un tire-pal à main petit à petit je fais pivoter la dernière bobine , je la sers bien à gauche et tant pis on pose le moule à droite aux portes. Justement ce que je ne voulais pas ! C'est chargé, c'est l'essentiel, demain il fera jour.

    Je m'arrête à Auxonne dans une pharmacie, j'ai chopé la crève, je grelotte. Moi qui ne suis jamais malade, là j'ai les patates au fond du filet.

    Fin de journée au Petit Train sur la N6, je me fais une sieste avant d'aller souper. Paracétamol puis filet mignon sauce à l'Epoisses...une chopine de rouge pour tuer les microbes, fin bien ! Le mélange gros rouge qui tache médocs c'est recommandé par les plus grands professeurs de l'académie de médecine.