| Carnet de bord de Juin 2015 | Partager sur Facebook |
En passant devant le tarif du parking je me rends compte que le prix passe de 24 à 29€ au delà de 12h de présence. Bien que l'argent ne sorte pas de ma poche ça me semble exorbitant, ça m'énerve ce système, on paye pour rouler, on paye pour s'arrêter... Je me dépêche de déjeuner, de me doucher et je sors de ce bordel. Je me claque en vrac dans la zone en attendant 8h.
Mon client n'est qu'à 5km dans Valenciennes mais en pleine ville. Je fais deux fois le tour du quartier sans trouver de solution, il y a des bagnoles garées dans chaque coin de rue. J'hésite j'y vais, j'y vais pas ? Ma rue débouche sur les rails du tramway, ça va être fin pour sortir...Et merde ! Je trouve une place sur une avenue, je finis les 400m en chariot. La maison du pépère est mitoyenne des deux côtés, ils ont dû s'amuser pour passer les éléments à l'époque. Je pose la palette de rénovation dans un minuscule garage, je prends mon chèque et je file. De retour au camion je ne vois pas de flic, personne qui râle pour le stationnement, je me casse.
Dans un rond-point avant l'autoroute il y a devant moi une bagnole suivie d'un Capelle en plateau. Ça circule, la fille en voiture pinaille puis se décide, le Capelle regarde sur sa gauche et démarre aussi. Quand il retourne la tête devant lui (ça je l'imagine) merde, la fille en voiture est toujours là , elle pinaille...et boum. Le coup classique, tu crois que la bagnole est partie mais elle est toujours là... ça fait juste une touchette, mais ça fait un constat ! Je ne me moque surtout pas parce que c'est typiquement le truc qui peut m'arriver demain et je ne voudrais pas que vous vous foutiez de ma gueule ! Quand ils se décident à bouger pour faire leur constat plus loin, j'enquille direction le Lux.
Entre Mons et Charleroi il y a une zone de travaux les panneaux annoncent « file possible ». Ah ben c'est plus que possible, c'est certain même. On perd une grosse demi-heure dans ce boxon.
Je mange un petit bout en 45 min du côté d'Arlon et à 14h30 je suis à Stadtbredimus, joli patelin au bord de la Moselle. Je dois reconnaître que comme pour Namur, du Luxembourg je ne connais que l'autoroute, c'est même interdit de sortir en transit. C'est joli, les villages sont entretenus, c'est vallonné on se croirait en Suisse. Le client tout comme le pelliste parle français avec un fort accent mosellan ou allemand. Je vide donc ma dernière piscine de la semaine. Je préviens Laurence, elle m'envoie mon retour.
Je rentre en France par la route qui longe la Moselle, Remich, Schengen un petit bout en Allemagne parce que la route est meilleure. Le coin est superbe, les bateaux de croisière se baladent sur les lacets de la Moselle, les coteaux pentus sont couverts de vigne, avec le soleil le coin est bien agréable. Côté français je bifurque direction Bouzonville Creutzwald, tout de suite c'est moins glam'. Je finis la journée à Carling entre la centrale à charbon et le complexe pétrochimique, ça fait rêver...