FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • ça fait tellement longtemps que je suis ici, ils ont eu le temps de faire ça...
    boîte de merde, mais jolie vue
    viva españa
  • Mercredi 27 Juillet 2016
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    A 8h moins 10 je suis à Granollers, le temps de débâcher je vois arriver la bagnole Waterair. On va faire une roco' en voiture. Quartier typique espagnol, des alignements de maisons mitoyennes, rues étroites, des bagnoles garées devant chaque maison, pas de solution je reste où je suis. En deux voyages c'est vide. Par politesse je demande s'ils ont besoin d'un coup de main, le monteur décline mon offre de bras. Franchement j'ai autre chose à faire, ça me va. Il est 9h je suis vide, je pensais y être à midi, le top.

    Pauline m'a envoyé mon retour hier, je descends à Vilafranca del Penedes. Barcelone c'est simple, tout ce qui est en « Valles » c'est la banlieue Ouest, ceci dit la banlieue Est est en zone humide...et salée... Et tous les noms de bleds en « Penedes » c'est la banlieue Sud. Bon, je dis banlieue, c'est la banlieue lointaine, 40 bornes.

    Sur street view j'ai vu la photo de l'usine, heureusement parce que jamais je ne me serais aventuré là, un « camino rural », ça fait peur, faut croiser personne. Il est 10h, bascule, il y a des bennes et des pulvés, je suis seul en bâché, la chica du bureau m'envoie charger directement. Je trouve un cariste, il me met en place, me fait ouvrir et il va changer de Fen. Il revient avec un éperon pour charger des big-bags. Il me demande si je veux bien glisser les étiquettes en français dans les pochettes sur les sacs. Bah oui, ça lui évite de descendre de son chariot, on va gagner du temps. Ça c'est ce que je croyais... A mi-remorque, il se rend compte qu'il m'a chargé des big-bags à anse blanche, et d'autres à anse noire. Il va voir son chef... Problème, on revide ! On recommence, on ne charge que des sacs avec la poignée noire. C'est bien long, m'enfin, à midi moins dix, bascule, papiers, je me casse.

    J'enquille l'AP7, à midi et quart Pauline m'appelle : « Pierre, ils se sont trompés de produit, faut retourner. » Putain je suis l'autoroute, la première sortie est celle pour aller à Martorell, je suis presque à Barça vingt dieux !

    A 13h rebelote, bascule, en place. Sauf que c'est la pause bien sûr. On verra ça à 14h, je bouffe une salade, même pas eu le temps de m'acheter du pain avec cette histoire. Je rousille le quignon d'hier. J'attrape en passant le cariste, il me dit que ce n'est pas de sa faute, il m'a chargé ce qu'on lui a dit. La fille du bureau m'a dit tout à l'heure que ce n'était pas elle non plus. Dans ces cas-là, cherche pas, c'est jamais personne. A 2h un autre cariste se pointe, on vide. Je tire le rideau et on recharge. Les bons cette fois j'espère. Il me donne un paquet d'étiquettes en espagnol. Je lui fais remarquer...il me dit que c'est bon. A bout d'un moment je le vois se barrer. Il revient avec des étiquettes en français !!! On rechange !!! Là si j'étais sur le forum j'utiliserais le petit bonhomme qui se tape la tête dans le mur. Reretour à la bascule, je dis à la fille que j'ai eu tous les problèmes possibles là ? Elle me répond : « Si. Todos. »

     

     

    A 15h30, soit 5h30 après mon arrivée, je pars enfin. J'appelle Pauline, elle me dit : « Là y a une équipe de Toto !  » Je crois oui.

    Petit arrêt à la Junq', tabac, Ricard alors que je déteste autant l'un que l'autre. C'est juste par bonté.

    J'appelle mon client pour livrer demain c'est un paysan du 25, je tombe sur une gamine qui n'en a rien à foutre de mon engrais. Trop tard pour avoir le bon numéro, on verra ça demain.

    Je ne vais pas arriver à Sète sans couper, va pas manquer grand chose, mais bon. Les espagnols m'ont tué, j'en ai ma claque, coupure au Relais des Corbières à Sigean et c'est marre !