| Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
Réveil à 6h, café douche et je file, faut traverser Strasbourg avant 7h parce que dans mon sens tous les matins c'est le bordel de la Vigie à Wacken, ça fait long... Donc ça passe pour moi, en face, bonjour ! C'est déjà blindé.
A la sortie d'Haguenau je me pose un quart d'heure sur un parking, il est trop tôt et il fait encore limite nuit. Purée il y a deux PD qui tournent ! Vindiou ils sont enragés ici, il n'est pas 8h ! Je dégage. Du coup j'arrive bien tôt chez mon premier client du jour à Gumbrechtshoffen. J'ai raturé deux fois le récépissé pour écrire convenablement le nom du patelin. Le gars est bien brave, je lui aide à tout ranger dans le garage.
Je redescends à Strass, il est 10h le bordel est fini. Cette fois je suis à Breuschwickersheim, le nom est long mais facile à prononcer : Breuche Viqueure Saïm. Je reconnais le coin, c'est dans le village d'à côté qu'un flexible hydraulique a pété sur le Moffett il n'y a pas longtemps. C'est bien les galères, on s'en souvient. La cliente garde des nains, elle ne peut pas trop sortir de chez elle, son portail est vieux donc pas aux normes, je ne peux pas entrer, donc je me pète tout le bazar tout seul à la main. Heureusement il n'y a pas de margelles. Ceci dit j'aurais posé la palette avec les rallonges de fourches, faut déconner non plus.
Par ici les parkings sont rares, je me pose quand même devant une coopérative de légumes pour midi, pas terrible mais je ne me suis pas fait virer.
Je me fais une piscine dans un petit lotissement sur un petit terrain. Le chariot ne passe pas, on se pète l'escalier à la main, c'est la journée bousillage de dos. Un chèque, un café et je finis de l'autre côté de Molsheim. Des gens bien braves, livraison facile. Le gars me demande si je reste pour l'aider à monter la piscine. Je lui réponds ok, mais je coûte cher en apéro... Il veut qu'on attaque au Picon. Teu teu teu, je refuse poliment, je conduis encore un peu.
Ouf, j'ai fini ma semaine calvaire. Pas de km, 11 piscines livrées c'est mon patron qui va se frotter les mains à la facturation. Ça fait bien chier le régional mais c'est comme ça, faut le faire.
Je vais me jeter un demi au Pont d'Aspach pour oublier... Je me retrouve à table avec Dami de chez Cordier, je la connais depuis 89 on a commencé ensemble chez Coing à Ottmarsheim. On chargeait beaucoup à la BASF Ludwigshafen pour Tarragone ou Lisbonne, une autre époque. Maintenant elle est en frigo chez Cordier, elle fait de la Bretagne. Je dis Cordier, c'est celui d'ici pas les rouges. Chez eux pas vraiment de quai, chacun monte sur le Fen pour charger ou vider ses lots, à l'ancienne. Elle, c'est une vraie, elle peut en remontrer à pas mal de mecs croyez-moi.