FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2025 Partager sur Facebook
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  • Menton
  • Mercredi 30 Avril 2025
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    Ma fillette me repose au camion à 7h30 pétantes, Cyril est déjà en place. Sans bouger le camion on transvase la rénovation de Nice. On monte sur les hauteurs, la maison est dans un truc fermé, digicode et tout. Toute petite piscine, liner tout léger évidemment, c'est bon pour l'échauffement.

    On redescend de la montagne sidiya yaya youpiyoupiya à cheval hohé ! Le cheval c'est un Isuzu mais bon. Cette fois on roule jusqu'à La Trinité, là il y a une route qui va vers une déchetterie je crois, c'est calme, large, parfait pour faire notre mamaille. En venant on a vu que deux bagnoles se sont embrassées vers Nice Est, il y a 7km de bouchon derrière, une folie. On change notre fusil d'épaule, on va d'abord à Drap pour une grosse réno-margelles. On a un peu de mal à trouver la baraque, elle est au fond d'un vallon profond. On pose les margelles sur une autre palette histoire de ne pas les bouger deux fois. On met tous les déchets : intercalaires- film- mousse- polystyrène dans un carton, propre. Là le mec me dit sur un ton autoritaire et désagréable : « vous ne me laissez pas ça là, les poubelles sont au dessus à 200m. » « Pardon, ah mais moi monsieur je ne m'occupe pas des emballages, c'est votre piscine, vos déchets, votre poubelle. » Là ça part en live, le ton monte, il me dit qu'il va appeler le directeur régional de Waterair, c'est un ami. Oh mais faites-vous plaisir, dites-lui bien que je refuse de m'occuper de vos poubelles. Bizarrement il ne nous a pas offert le café ! En partant je téléphone quand même à la log pour raconter l'anecdote, Philippe me répond sur le thème « t'inquiète on te connaît, et il est hors de question que vous vous occupiez des poubelles, les gens sont sans gêne, si ça revient chez nous on saura quoi répondre. »

    Le temps de revenir au camion, transvaser la piscine suivante le bouchon s'est résorbé. On file à Falicon. Là on se fait un peu chier, heureusement le monteur est présent avec deux gars, ils démontent une vieille piscine. Cyril connaît le monteur, il lui raconte l'histoire des poubelles chez l'autre : « Oh m'en parle pas c'est un vrai connard. Il m'a fait faire des devis, ça n'allait jamais, j'ai fini par l'envoyer chier, je refuse de bosser pour un mec comme ça. » Ah bé voilà, ceci explique cela. Retour au camion, re transvase, cette fois on va à Menton. Itinéraire compliqué, faut passer en ville, remonter, passer sous l'autoroute, grimper, mais où ils habitent les gens ? Là c'est un couple de petits vieux, super gentils, la mémé nous offre un coup de Schwepps avant de partir.

    Nouveau retour au camion, on se fait bloquer par un bouchon à la sortie La Trinité, on est arrêté un quart d'heure, va savoir pourquoi. C'est bloqué sur l'autoroute mais nous on n'y va pas. On double à l'arrache trois ou quatre bagnoles et on s'échappe. Le temps de balancer la dernière réno sur le plateau le bouchon a bien diminué, je ne sais pas pourquoi non plus. Là on perd cinq minutes pas plus. Cette fois j'ai repris le camion, on ne revient plus ici, je le repose où je l'avais laissé cette nuit. On va livrer la dernière réno, une que Sylvain n'avait pas pu faire la semaine dernière. Mon pilote a besoin de clopes, on s'arrête à Carros, il y a une boulangerie à côté du tabac, on se prend un casse-dalle il est 15h passées il était temps.

    On livre le dernier truc, il me repose au camion, je lui file la pile de cartons vides, ciao. Bien sûr Laurence m'a envoyé un retour, vendredi à Vitrolles. Parfait. M'en vais planter au Mily Mètre, une valeur sûre.