FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2017 Partager sur Facebook
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  • Mardi 31 Janvier 2017
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    A 7h je vois que la grille est ouverte, j'entre. Un cariste se pointe à 7h15, il m'attaque. Je vois que j'ai une palette qui menace de tomber. J'ai bien mis une barre mais elle est tombée, les poteaux sont usés, ça branle de partout, les planches ridelles tiennent parce que c'est la mode... Bref, je refais la palette avant de faire un miracle. Le gars me la déplace, je la refilme et il la range, tip top. Je n'ai ouvert qu'un côté, il est assez doué, ça roule.

    A 8h je file direction Apt, j'y suis à 10h30. Sur les papiers c'est écrit : impératif avant 11h. Je suis dans les clous. La dame à l'accueil téléphone, je comprends que c'est pas bon, parking. Gnin ? Kézaco ? Dans les 5 min elle m'appelle, je peux entrer. Il n'y a qu'un quai à mon bâtiment, facile. Le cariste vide la première palette, ouvre un colis et me dis que ça ne va pas. Il appelle une femme de la qualité... Les boîtes doivent être translucides, et moi j'apporte des boîtes opaques. Je suis assez tranquille malgré tout, les palettes sont en état, après, la qualité des produits à l'intérieur je m'en cogne. Je sens que ça va être long l'affaire, je pars à la recherche de sanitaires. J'appelle Pauline, qui rappelle notre client, qui est déjà au courant. La palette que j'ai refaite est refusée aussi, boîtes opaques... A midi, je vais à la douche que j'ai repéré tout à l'heure puis je redécolle avec 27 palettes refusées sur 36. Pas cool. Pauline me dit qu'elle cherche une solution pour poser ça chez un transporteur.

    La solution sera certainement à Avignon, je prends la direction. Je me prends une jolie baguette campagnarde là le long et je casse la graine. A 13h30 elle me rappelle, je vais charger comme ça. Normalement on doit charger semi vide mais on a l'autorisation, et la bobine ne fait que 21t donc ça passe. Go, direction Arles. On charge à la chambre de commerce au port fluvial. Il n'y a personne devant moi, personne nulle part même. J'ouvre le toit et un côté en attendant. Dans les 5 min un type arrive, il met en route un énorme Fen, il me dit que l'engin est de 1972, même pas fini de payer quoi ! On passe un câble dans la bobine et on charge, pas spécialement rassuré je me tiens un peu à l'écart, un peu jeune pour mourir... Je mets quelques sangles pour faire joli en cas de contrôle et je retourne au bureau. C'est du super boulot, j'avoue.

    Je commence à remonter tranquillement jusqu'à ce que Pauline me mette la pression, faut que je remonte au plus vite du plus vite. J'oublie la coupure de 11 pour ce soir.

    Vers Valence à 18h30 faut que je coupe 30, j'en profite pour casser une graine et dégrossir le programme de piscines qu'on vient de recevoir. Bizarre on n'est que mardi, Martine doit avoir un truc demain.

    A Lyon le gas-oil crie famine, j'en mets à l'AS24 de la ZI mi-plaine, il y a moins de monde qu'à Marennes. Personne même, ça me va.

    A Bourg j'ai 9h56 de volant à la grande station, je fais 9 ou 10h ? Un coup de bol comme ça, ça ne se refuse pas, je trouve une petite place sur un parking bagnoles, loin des sauvageons, parfait.