FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2015 Partager sur Facebook
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  • au Pays Basque
    Tranquille ...
  • Mercredi 1 Avril 2015
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    Sur les coups de 8h je sors de l'autoroute à Ondres et j'entre dans Bayonne. Bonne surprise la rue est assez large je viens jusque devant la maison. La cliente est une prof, toute perdue, désorientée, surprise, une prof quoi !

    La piscine suivante est vers Cambo les Bains. Avec les adresses à la con du pays basque j'ai bien du mal, j'appelle le client qui me prend un peu de haut. Il me demande où je suis ,je lis les noms sur les plaques de rues Kakolac bidea, Imanol Harinordoquy bidea. Ce couillon me fait la traduction des noms en français...nan ben j'en ai rien à foutre hein ! Finalement il descend me chercher...c'est ce que je lui demande depuis le début. Je le suis sur 1 ou 2 km puis je laisse le camion, on va faire une reco en bagnole. C'est chiément étroit mais ça passe, j'arrive même à faire demi-tour : le bonheur ! Au final ce type n'est pas le crétin pour lequel il se fait passer au premier abord, il est même sympa. Il m'offre un café pendant qu'on signe les papiers.

    La piscine suivante est à Oloron Sainte Marie, j'appelle donc Bourdieu pour des infos. Non pas Pierre Bourdieu le célèbre et regretté sociologue mais Philippe le monteur Waterair dont la pensée est plus accessible pour un cerveau faiblard comme le mien. Ce n'est pas un client à lui chez qui je vais mais il me donne des infos précieuses pour accéder, le Béarn est bien craignos en semi. La rue est large, la cliente aussi. Nan je déconne elle est toute menue et bien gracieuse. Je me fais une petite frayeur en redescendant dans le bled mais rien d'extraordinaire.

    Je passe à Pau à l'AS24 pour refaire le plein. Ces Merco sont bien mais on n'a qu'un seul réservoir c'est chiant. Il est 17h j'ai fini la journée. J'appelle mon client de demain. Il réceptionne la piscine de son fils chez lui, son rejeton n'a pas de place à ce que j'ai compris. Il veut bien que je vienne ce soir, ça m'avance toujours un peu. La maison est entre Hagetmau et St Sever au bord de la route. C'est hyper passant, les bagnoles déboulent à fond la caisse, je vais mourir si je vide là. L'ancien me bloque la circulation et par une manœuvre savante et chanceuse je me retrouve dans un chemin au calme. Il a le chèque de son fiston, tout roule.

    Je finis la journée à 20h à St Perdon chez miss Sourire 2015. On y mange divinement bien, autant le patron est sympa et causant, autant sa femme est une harpie, une mégère, une rombière, une fuerie.

     

     

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  • Estang 40
  • Jeudi 2 Avril 2015
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    Café pain-beurre pas douche, je n'ai pas envie de mettre les patins pour monter à l'étage selon la procédure impérative de la folle dingue.

    Je me fais ma dernière livraison du côté de Barbotan les Thermes. La maison est au bord d'une route entre deux virages, la visibilité est courte je fais au plus vite. J'emprunte la brouette du client pour ne pas descendre le chariot, sauf que je ne souvenais plus du poids du liner... C'est une grosse Amandine, celle qui a une forme de goutte d'eau, le liner fait le poids d'un âne mort. Le gars me raconte qu'à l'époque de la livraison de la piscine neuve le chauffeur s'était garé comme moi et qu'il n'avait pas traîné non plus. Tu m'étonnes !

    Une heure plus tard je suis à Damazan c'est Stéphane le sous-chef qui me charge, le chef est en vacances au soleil. Il me vide les cadres, me recharge et je vais à la douche pendant qu'il sort les papiers. Il n'est pas midi et je m'en vais alors que je ne devais charger qu'à 13h, cool. « On n'est pas bien là ? Détendu du gland. » Comme disait Depardieu. C'est donc sans stress que j'attaque la remontée.

    J'appelle Fabrice chez Waterair parce que c'est Micka qui vient charger pour moi à 13h. Je lui demande de me charger à l'envers, j'aurai plus facile demain pour transvaser. L'opération est verrouillée, ça va aller. Fin de mission à Deux-Chaises, ça fait une éternité que je ne suis pas venu là, miam miam. Au bar je tombe sur Carlos un portugais d'ATS alors que je n'ai même pas vu son camion sur le parking, il est aussi surpris que moi. J'attaque au Bourgogne aligoté pour fêter ça.

     

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  • un chariot épave Jacky...
  • Vendredi 3 Avril 2015
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    On se lève à 6h avec le collègue, douche puis café café café et on file. Non on ne file pas je tombe sur le Raph 70 qui comme d'hab remonte de Bordeaux et me raconte sa semaine , bah du coup on boit un café, normal quoi !

    En fin de matinée je suis au lavage à Valentin, il fait beau il y a du monde. Je patiente. A mon tour, après avoir savonné, les rouleaux font demi-tour à la moitié de la semi et le portique vient se caler contre les butées en dépassant la sécurité... Merde ! Le bordel est en carafe. Le laveur bidouille un moment, bon c'est bien en panne il finit à la Karcher. Et ne m'enregistre pas, en forme de dédommagement. Du coup j'ai gagné un lavage.

    Je mange un morceau vite fait et je monte au dépôt. Je vide les escaliers dans la cour, Gérald les reprendra ce soir pour les livrer mardi. Et je transvase la semi chargée dans la mienne. Micka sort de son quai et vient me donner un bon coup de main. Tout seul pour cadrer...faut être sur la semi pour placer le cadre et sur le Fen pour poser, c'est chiant. Ensuite il doit aller charger des affretés, je finis tout seul tranquille mais c'est facile.

    A 16h je décroche au bled, c'est à mon tour d'aller chercher mon rejeton à Nancy. Plus de trois heures de bagnole aller et retour, un calvaire !

    Bon weekend à tous, le ciel vous tienne en joie.

     

     

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  • Qui va payer le démontage de ces merdes ?
  • Mardi 7 Avril 2015
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    Après un weekend bien sympa faut y retourner. A 8h je passe au dépôt faire mon plein et prendre ma feuille de semaine. Premier arrêt à Dôle pour faire quelques courses puis 30 de coupure sur la RCEA pour manger un morceau à midi.

    Pour 16h je suis au Sud de Limoges vers Aixe sur Vienne. Je sonne, personne ne répond. Evidemment le client est en train de tronçonner un arbre dans le jardin à l'endroit de la piscine. Le terrain est derrière la maison, ça grimpe sec, à tel point que je dois monter en marche arrière sinon le chariot patine. Va comme ça pour le kit et les margelles, mais on se fait l'escalier à la main c'est plus prudent.

    A 18h30 je suis en coupure à Thiviers. J'avais passé le 11 novembre chez Fab'24, j'avais été reçu royalement. Hier j'ai cuisiné et je suis venu avec mes gamelles et les munitions adéquates. J'ai donc enfin pu rembourser 1% de la dette que j'ai envers Sophie et Fabien. Je vous souhaite à tous de les connaître, ils sont juste adorables. FDR attitude. Malgré tout on est resté sage, Fabien c'est un vrai il se lève le matin sur les coups de 3h...moi...? euh non merci !

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  • On fait de belles rencontres chez Waterair
    j'ai osé faire demi-tour là-dessus !
  • Mercredi 8 Avril 2015
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    A 7h30 je suis au bout du chemin d'une vieille ferme occupée par des anglais. Facile à trouver, on est venu hier avec Fabien en bagnole faire une reconnaissance. On a bien fait d'ailleurs, la route tourne à l'équerre entre deux maisons à La Coquille, puis serpente entre un petit pont et une autre baraque c'est chaud. Mais comme on avait repéré les lieux j'étais relativement détendu, même si en bagnole on ne voit pas les choses de la même façon. Au deuxième tour de chariot je balance mon quignon de pain d'hier au cochon qui ne me remercie pas...comme sa patronne il ne doit pas parler français.

    Je monte à Jarnac par Brantôme Angoulême, j'y suis à 11h pile poil pour le rendez-vous. Facile. Je finis à midi passé, je ne traîne pas. Je mange un morceau en quatrième vitesse pour me retrouver à 14h à Gémozac dans le 17. Un virage serré à droite, le même à gauche entre un poteau de téléphone et un fossé...c'est clair, jamais je ne sors de là en marche arrière. Je trouve la maison, je vide, et je discute avec le gendre de la cliente qui se trouve là. Je lui explique mon problème. Il me répond qu'un camion de déménagement, camion-remorque, est venu ici et a fait demi-tour dans l'herbe. Ah non, moi c'est un principe de base : mon camion de fête ne quitte jamais le goudron, trop risqué ! Sauf que mon grand principe je vais devoir m'asseoir dessus, je n'ai pas le choix. Ici on voit la roche qui affleure sous l'herbe, je laisse le chariot dans le jardin pour gagner un peu et allez go ! Gros coup de stress quand j'ai vu le tracteur patiner...surtout t'arrête pas gros ! Purée le soulagement quand ça a été fini !

    De là je file à St Palais sur Mer pour une rénovation. La maison est en bordel, du merdier partout dans la cour, les Bidochon mais en moins distingué ! Le gars m'offre un verre de Coca, quand je vois l'état du verre je me souviens que j'ai fait l'armée et je prie tous les dieux pour que les vaccins soient encore efficaces.

    Je me fais un dernier kit margelles escalier à St Loubès à l'entrée de Bordeaux. La cliente est enceinte jusqu'aux yeux, je lui déconseille de porter quoi que ce soit. Je pose les colis dans les bras bras du mec au fur et à mesure que je pointe, bouge ton cul.

    Je finis il est 19h15, je vais couper à Bordeaux Lac. Inutile de préciser qu'à cette heure le parking est blindé. Je me pose dans la zone et je marche jusque chez les marocains. C'est cool je ne commande même plus la patronne m'apporte d'office le couscous. Divin.

     

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  • Sauveterre de Guyenne
  • Jeudi 9 Avril 2015
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    Je me lève beaucoup trop tôt, à 5h30, mais après le petit dèj' et la douche je file passer la rocade avant le bordel du matin. Je commence du côté de Libourne, je me pose un quart d'heure sur un mauvais parking pour ne pas aller sonner chez les gens trop tôt non plus. De toute façon je préfère glander un quart d'heure et faire un sudoku que de m'agacer dans les bouchons. Je pose la rénovation dans le garage et la mémé me fait entrer pour signer les papiers. Elle a la main verte, des plantes partout dans la baraque c'est l'Amazonie. Je lui fais remarquer pour être poli, l'erreur ! Elle part dans un monologue sur ses plantes, tiens à me montrer ses plants de tomates... Bon ben ok grand-mère, mais moi j'ai du boulot !

    Ensuite je descends à Castillon la Bataille. La maison est une bord d'une route, c'est la ligne droite des stands ! Les bagnoles passent à fond la caisse, il ne manque que le drapeau à damiers. Je suis trop jeune pour mourir, je vais me garer chez un paysan bien aimable à 300m de là.

    Pour 13h je suis à Langon, le client a prévenu qu'il ne serait pas présent avant 14h. Je commence gentiment en l'attendant. Quand il se pointe j'ai déjà rebâché. La maison n'est pas terminée, il m'explique qu'il loue une baraque deux rues à côté en attendant. Je lui propose d'apporter les colis à l'autre maison avec mon chariot pour ne pas qu'il se fasse voler tout le bordel, mon bon cœur me perdra ! Il m'offre un café, ça vaut !

    Je finis la tournée par deux rénovations au bassin d'Arcachon. J'avais prévenu mon pote Lionel que je serais dans le coin, je vais chez lui. Laurence m'envoie mon retour. Je me tâte, je ne sais pas quoi faire. Je dors chez l'habitant ou je file? Je recharge de l'autre côté de Bordeaux, le matin c'est trop le bordel. Je dîne avec mon pote et je monte dormir au centre routier. Il n'y a bien sûr plus de place, je me gare dans la zone, il me reste 10 min d'amplitude. Nickel chrome.

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  • Vendredi 10 Avril 2015
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    Formule mug-douche comme hier et je mets en route juste avant 7h histoire de monter le pont d'Aquitaine en paix. Dans le quart d'heure je me présente chez les transports Lahaye à Carbon Blanc. On me donne un quai illico, il faut pointer les palettes c'est un peu long il y a pas mal de paperasse mais ça va.

    Ma seconde ramasse est à quelques km de la N10 à Bussac Forêt. Pin décor, j'imagine que je vais charger du sciage de pin des Landes, une usine blindée de camions. Quand j'approche de la boutique je vois des montagnes de palettes de terreau ou quelque chose comme ça. C'est la pleine saison du terreau, je ne suis pas sorti... Finalement que nenni, je suis tout seul dans la cour ! J'ouvre les deux côtés, à 9h et demi je me casse chargé complet avec des écorces de pin.

    Moi qui avais prévu de rentrer samedi, ça va largement aller. Je remonte peinard, il fait beau, cool la vie. Seul truc un peu con ça a bien marché au chargement, je suis obligé de faire deux coupures. Oui il y a plus grave dans la vie. Un autre qui va devoir gérer ses coupures c'est Alec que je croise dans Chemin. Un toulousain le vendredi à 18h dans le Jura, il ne sera pas rentrer pour le goûter.

    A 19h15 je décroche au dépôt. Pour limiter les km en solo je vais à Vesoul chez ma copine, on se débrouillera. Bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.  

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  • Lundi 13 Avril 2015
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    A 6h pétantes je suis au dépôt, il faut que je refasse mon chargement sauf que tout est éteint c'est le village fantôme, il ne manque que les boules de piquants qui roulent sur le sable comme dans les westerns. Le temps que j'accroche et descende le chariot Micka se pointe, ouff ! Donc je vide tout pour recharger aussi sec, tout ça parce que je pense qu' Intermarché ne voudra jamais que je pose le terreau sur leur quai. Pas grave. A 8h pile poil je suis à Dôle, dans les 10 minutes on me donne un quai...et c'est le drame ! Vendredi quand j'ai chargé le mec ne m'a donné qu'un pauvre papier, j'ai trouvé ça bizarre, d'habitude avec le groupage de pinard on a un stère de paperasse. J'en ai parlé au gars qui m'a répondu que chez eux c'est comme ça, j'ai le récapitulatif, ça suffit... Ouais ben chez Inter ça ne suffit pas. Donc on attend. Le réceptionnaire me contrôle quand même, je vais au parc à emballages récupérer mes Europe...et je poireaute. A un moment je me dis que le fax doit venir à pied de Bordeaux. A 11h, miracle, je peux m'en aller. Putain, 3h pour vider 15 palettes !

    A 11h30 je suis devant une jardinerie de l'autre côté de Dôle. Vu l'heure je m'inquiète un peu mais non, un mec m'ouvre la grille me file un tire-pal et on vide l'autre moitié de la semi.

    Je fais une grosse ramasse sur le chemin du retour. C'est une pauvre boutique avec un quai bien foireux, il n'y a pas de tampons mais un demi-pneu de camion de chaque côté. La bonne dame qui charge me fait signe d'arrêter mais une fraction de seconde trop tard, mon cabochon de feu droit termine sa vie ici. Merde !

    Je rentre vider ça au dépôt. J'appelle mon nouveau collègue Marc pour prendre de ses nouvelles. Nouveau parce qu'ATS a racheté les transports Ladret. Ça faisait quelques mois que l'affaire était dans les tuyaux mais mon boss m'avait demandé de n'en parler à personne, personne, personne. Bruno en avait marre, le décès d'Hervé n'a pas arrangé les choses. Dans les milieux de la finance les requins appelleraient ça une OPA ou absorption acquisition amicale, ici c'est autre chose du tact et de la mesure. Il fallait un chauffeur supplémentaire j'ai fait embaucher Sevket, du coup je me retrouve avec mes deux potes waterairiens. Franchement j'y vois mon intérêt aussi, on se retrouve avec 5 contrats de permanents, (Marc, Sevket, Sébastien, Gérald et moi) on prend une place bien plus importante chez Waterair ce qui me fera tourner vraiment toute l'année. Chacun voit midi à sa porte, c'est la vie ma pauvre dame.

     

    Quand c'est vide, je repars faire une autre ramasse dans Besançon. Il y a un peu de camions, j'attends mon tour. Re-re retour au dépôt, Carlos m'attend on transvase direct mes 66 palettes dans sa caravane.

    Il est 18h, je prépare mon maillot de bain demain j'ai piscines. Un coup de gasoil et je me rentre à V'zoul.

     

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  • Jacky Belfort....ça fait encore mal...
    Le tacot passait sous ce porche autrefois
    Voujeaucourt, on faisait la soirée Buffa ici avant ...
  • Mardi 14 Avril 2015
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    A 6h et quelques je mets en route. Je dois passer par Lure, le pont sur l'Ognon à Esprels est en travaux. Il y a quelques mois ils ont refait la première moitié du pont avec une circulation alternée, pour la seconde moitié la route est coupée un mois et basta !

    Juste avant 8h je suis à Seppois. Fabrice est tombé du lit, il a déjà sorti tout mon bazar. C'est bien je dois en vider trois dans la foulée. Je commence à Mandeure dans le pays de Montbéliard. Ça fait longtemps que je ne suis pas venu ici, ça a bien changé devant les usines Faurecia et Peugeot Motocycles. Il y a des parkings et des plantations à la place de bâtiments, c'est bien beau mais les gens qui bossaient là ils sont passés où ? Ce n'est pas une question, on connaît tous la réponse. La rue de mon client est bien étroite, je me gare à 300m, ça va encore.

    La piscine suivante est à Dôle dans le trou à gauche entre le rond point de la route de l'autoroute et celui de la route de Dijon. Je me suis toujours demandé comment on faisait pour aller là, maintenant je sais. Il faut passer derrière le garage RVI Cuynet, c'est bien chiant ce quartier en semi. Le client est bien sympa, ça compense. La dernière livraison pour aujourd'hui est à Culles les Roches, magnifique patelin de l'autre côté de Chalon vers Buxy. Le bled est à flanc de colline, spectaculaire. L'adresse n'est pas claire, je cherche et bien sûr je vais trop loin, il me faut aller au village suivant pour faire demi-tour. Et ce n'est encore pas gagné, la rue des clients descend en pente raide. Je laisse le camion sur la route dans le doute, finalement j'ai bien fait.

    Je devais faire une rénovation demain matin à Montceau les Mines mais elle a été reportée de deux semaines. Du coup comme je vais demain à Digoin, je pousse jusqu'au Tom Bar. Incroyable adresse où Fabien le patron fait tout de l'entrée au dessert, y compris les glaces ! Ce soir il propose une glace au Grand Marnier. Comme dans Gaston : « c'est qui le Grand Marnier ? C'est ton chef ? »

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  • l'ancienne douane
    le Rhône
  • Mercredi 15 Avril 2015
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    Après mes indispensables café pain-beurre douche je vais à Digoin avec une heure d'avance, le client est là, je lui pose sa réno et je me taille.

    La piscine suivante est dans la Bresse profonde entre Mâcon et St Amour en gros. J'appelle la cliente elle est encore au taf. Je vide en l'attendant et je rebâche, c'est toujours ça de fait. J'ai le temps d'aller dans le pays à pied me chercher un bout de pain pour midi. Dans le bourg le bar est fermé, la boulangerie est fermé, le resto est abandonné aussi, il ne subsiste qu'un magasin multi-services avec du pain industriel. C'est ça la France profonde de 2015, plus de services , des villages dortoirs loin de l'image d'Epinal du village riant autour du clocher. La bonne dame arrive à midi moins dix, à midi et demi je me sauve.

    En début d'après-m' je suis dans le pays de Gex vers Fernet Voltaire, le long de la frontière, là où il y a le CERN. Quand je pense que j'ai failli y bosser... Vu mon niveau d'études ils ont voulu me recruter. Le boson de Higgs devait s'appeler le boson de Pierre 70 mais j'ai refusé, en toute modestie. La physique des particules c'est ma grande passion mais j'ai préféré être chauffeur routier... Le lotissement est super grand et super chiant, des rues étroites, des branches basses, pénible. Quand je trouve enfin la baraque, je sonne. Le client sort : « Ah vous êtes venu quand même ? » Ouh laa ça commence mal, c'est à dire ? « J'ai appelé Waterair, je refuse de payer la rénovation. » S'en suit une longue conversation où j'essaie de lui refourguer quand même la palette sinon je vais me la trimbaler. J'argumente pendant une demi-heure, il m'offre même un café mais refuse de me donner un chèque. Bon, pas de chèque pas de piscine, moi je ne suis pas mandaté pour négocier. Quand tu passes à la caisse à Carrefour tu ne négocies pas avec la caissière ! Tel Foucault, Jean-Pierre hein, pas Michel, je lui demande si c'est son dernier mot ? Oui ! J'appelle Martine pour lui expliquer le truc elle me répond : « Oh oui c'est un casse-c..., on a déjà présenté une fois la rénovation mais sans succès. Tu t'en vas et puis c'est tout. »

    La suivante est à Douvaine de l'autre côté du lac. Vu qu'il n'y a pas de ferry franco-suisse je fais le tour, Valleyry St Julien en genevois, Annemasse c'est long que ça n'en peut plus !

    La nationale traverse Douvaine c'est assez large mais dès qu'on quitte la rue principale c'est chaud, je me suis déjà fait des cheveux par ici... Et ça ne loupe pas, je dois tourner à droite dans une rue avec un poteau de téléphone dans l'angle c'est plus que fin. Pour repartir je demande conseil au client, je dois retourner d'où je viens...merde ! Non j'ai de la moule, il y a un sens de circulation et je dois passer le carrefour en question tout droit. Yesss !

    Je compte redescendre jusqu'à Pont d'Ain mais avant Nantua le tachy clignote : 4h15 de volant. Merde, l'autre chieur m'a perturbé j'ai géré mes coupures comme un gland. Du coup je me retrouve aux Glacières chez Marcel, où je tombe par hasard sur Jean-Jacques un collègue ATS. C'est bien comme ça finalement.

     

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  • la centrale du Bugey vue de l'autre côté
  • Jeudi 16 Avril 2015
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    Je commence à Lagnieu. Le client est bien sympa, il est avec son père. On déplace un vieux spa, puis avec le chariot je vire deux grosses pierres, ça me plait. Le gars m'offre un café pour me remercier, nickel. Je fais une rénovation vite fait deux bleds plus loin dans une jolie maison en pierre, facile. Avant midi encore une piscine complète à côté de Satolas. Le gars a viré une vieille piscine du commerce, une Olivia rentre pile poil dans le trou bétonné. Il a juste à faire une modification pour l'escalier.

    Je fonce entre Vienne et Beaurepaire pour la dernière piscine de la semaine, pas d'adresse claire on fait un radio-guidage au téléphone et l'affaire est réglée.

    Il est 14h30 je suis vide, et je recharge demain matin aux piscines à 8h... J'espère charger un complet par là vite fait et faire un passage à quai ce soir chez nous. Rechargement à St Vulbas, le nom de la boutique ne me dit rien, je file.

    J'y suis à 4h moins 10. Ah mais si je suis con, la boutique c'est Seve truc machin. C'est une grosse scierie, ils ont des FH Glob jaune en plateau et en fond mouvant. Putain je ne charge pas des palettes mais du sciage de sapin ! Ça va être commode pour transvaser. Je compte et recompte mes heures, faut que je m'en aille à 17h dernier délai. A 5h05 j'ai les papiers, je me lave les mains, en route. Micka m'appelle, il est déjà au courant... Au lieu de passer une soirée tranquille en famille, il va venir au dépôt transvaser un tas de bois.

    A hauteur de Micropolis je l'appelle on se retrouve à Devecey. Je débâche et vire les sangles le temps qu'il arrive. Donc on se pète une bonne transvase , bien sûr on n'arrive pas à refaire le chargement puisque les paquets ne sont pas tous pareils. Bref on se fait chier. A 21h j'abandonne le pauvre Micka qui doit encore sangler et refermer. Je fonce à Vesoul, je décroche, à 21h40 je suis en coupure.

     

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  • Bruno s'est fait prêter cette merveille pour aujourd'hui
  • Vendredi 17 Avril 2015
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    Quand les 9h réglementaires s'affichent, en route. D'ici il faut 1h25 pour aller à Seppois. J'arrive donc avec 5 min de retard c'est raisonnable. Evidemment Fabrice a sorti mon bazar sur la piste, j'ai peu de kits et beaucoup de rénovations ça va vite à charger.

    A 9h30 je laisse la place à Bruno, on va boire un café. Je tamponne un carnet de récépissés entier ça me fera un peu d'avance, à moins que je ne recharge jamais de ma vie ici mais je n'y crois guère... Sébastien le nouveau waterairien ATS arrive, on papote un peu et je me rentre. A 11h je suis en weekend, ça va c'est raisonnable. Bon week', le ciel vous tienne en joie.

     

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  • Rougemont 25
    Chaipuoù 30
  • Lundi 20 Avril 2015
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    Bon je pense avoir mes 45 heures réglementaires de coupure, faut que j'y retourne. A 8h je suis à Devecey pour compléter les pleins et donner les papiers. Ensuite je monte laver chez Jeantet, en ce moment il fait grand beau le camion n'est pas bien sale m'enfin, faut enlever les moustiques.

    Je descends gentiment par la 83 jusqu'à Bourg puis un peu d'autoroute jusqu'à Lyon. A la radio on nous parle de ces pauvres gens morts en mer en fuyant la misère. La semaine dernière c'était des migrants qui ont passé par dessus bord d'autres miséreux sous prétexte qu'ils ne sont pas de la même religion. On entend ça et là que c'était mieux sous les régimes de Kadhafi ou Saddam Hussein, qui en bons dictateurs interdisaient l'immigration. C'est bien compliqué d'être un humaniste par les temps qui courent...

    Je mange un morceau au péage de Beynost puis je fais la demi-heure restante à l'aire de Roussillon. Ici le café au bar, refait à neuf d'ailleurs, est à 1€60, oups ça doit être le prix en terrasse sur les Champs Elysée. La serveuse me demande si je suis routier, le prix baisse à 1,30 c'est mieux.

    Je fais ma seule livraison de la journée à Manduel dans la banlieue de Nîmes. En arrivant je reconnais le lotissement, c'est un peu étroit mais rien d'extraordinaire. Client pas chiant, tout bien quoi. Je comptais remonter au centre routier mais je ne suis pas loin de Bellegarde, en plus je suis sur la route pour demain. Allez va pour l'Oasis.

     

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  • Bien fait de décrocher moi !
    Photo à la manière de Phil26
  • Mardi 21 Avril 2015
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    Je commence à Vauvert, à Gallician pour être précis c'est un hameau entre Vauvert et la mer. Je livre chez un couple de retraités, hyper sympas, je repars après un café avec comme il dit deux bouteilles d'Orangina local. Je monte à Nîmes ensuite. Le commercial a demandé une livraison en petit camion. Martine m'a demandé ce que j'en pensais, boh j'y vais, on verra. Je décroche au centre routier, j'attache le liner et le polystyrène sur la passerelle les petits colis aux pieds du passager et avant Guingamp. La maison est dans le quartier derrière l'hôpital en gros, j'ai bien fait de décrocher...

    A midi pile je suis à Alès pour encore une rénovation, là c'est cool je suis garé devant la baraque. La cliente a une bonne cinquantaine, me semble fatiguée et amaigrie et un foulard sur les cheveux...qu'elle n'a plus à ce que je vois. Je reste sur ma réserve mais si ça se trouve ? Elle aurait voulu en parler de son crabe ! C'est compliqué, on ne dit rien de peur de blesser ou d'être déplacé, au risque de passer pour quelqu'un d'indifférent... C'est con la maladie.

    Ensuite je grimpe dans la montagne, St Hippolyte du Fort, Ganges, Sumène où je trouve un mauvais morceau de parking pour décrocher à nouveau. Rebelote une sangle pour attacher les colis sur le châssis du tracteur, je mange un bout pour que ça fasse 30 de coupure et je monte. Même en solo je fais de l'huile ! Un truc de fou, 28 min de volant pour faire 10km ! Le bled s'appelle St Martial, si vous avez un Atlas Michelin allez voir, c'est impressionnant. Sur la fin le chemin est trop étroit, je me gare dans l'herbe mais dans le sens de la descente pour être certain de repartir et je vois arriver une C3. Le client m'a vu monter depuis sa maison. On remonte chez lui chercher sa remorque, on redescend au camion et on charge. Je prends mon chèque et je file pas mécontent de quitter ce coin.

    A 17h je me fais une piscine dans la banlieue nord de Montpellier, la maison est au bord d'une départementale roulante mais c'est du gâteau comparé à ce que je viens de faire.

    Une dernière rénovation pour aujourd'hui du côté de Pézenas, le bled est étroit, j'aurais mieux fait de ne pas m'enquiller là dedans... Je ressors sans rien casser et je me gare à l'entrée du pays. La maison est un ancien chais, magnifiquement restauré pour en faire des gîtes, sublimes.

    Demain je recommence vers Bédarrieux, soit je monte par Clermont l'Hérault mais je ne connais rien pour manger soit je monte par Béziers. Qui dit Béziers dit Maureilhan, après une journée de ce genre j'ai bien mérité mon Kir aux Oliviers.  

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  • Un voleur de plaque de convoi...lol
    Méfiance !
    ma loc' pour cet été
    bon ben je recule jusque là bas !
  • Mercredi 22 Avril 2015
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    Café pain-beurre douche comme tous les matins, et je me retourne au camion. Je lève la tête et je vois le DAF Duarig d'Adrien sur le trottoir dehors. Bah merde je ne l'ai pas vu, et je vois un type venir à ma rencontre... Cool, on a pris cinq minutes pour papoter un peu.

    Je commence à Hérépian, ça sonne arménien comme nom mais non c'est vers Bédarieux. Le client m'explique qu'avec l'épisode cévenol de cet hiver, où il y a eu des morts à Lamalou les Bains, le ruisseau voisin s'est transformé en torrent la maison a été inondée et il a ressorti une dizaine de brouettes de merde de la piscine. Le liner n'a pas aimé mais il avait 25 ans ! Il s'en sort bien d'après lui, son voisin a une piscine coque polyester elle s'est soulevée bousillant la terrasse et le carrelage.

    Je redescends à Béziers, puis un bout de minervoise pour me retrouver à Ouveillan dans l'Aude. J'emprunte un chemin qui serpente dans les vignes, quand je me retrouve devant des pins avec des branches basses...fin de la visite ! Une dame d'un âge certain qui fait son jogging en short s'arrête vers moi et m'explique que je viens livrer chez un pote à elle. Elle l'appelle. Cool je n'ai rien à faire. Enfin si, je pose les deux palettes dans les vignes, je recule un poil le camion et je vais livrer en chariot. Quand c'est fait je n'ai plus qu'à reculer jusqu'au premier carrefour, un bon km quoi.

    De là je monte à Castres. J'aime bien monter par le Poussarou-St pons. En quelques km on quitte l'Hérault sec et rocailleux pour le Tarn verdoyant avec même des vaches. Je pose encore une rénovation dans un quartier facile.

      Moins facile je me retrouve à Villefranche de Lauragais, les explications sur l'enveloppe sont dans un français approximatif, j'appelle la cliente qui m'envoie son mari. La rue est vachement étroite je me sers au mieux sur un arrêt de bus et je me fais agresser direct, (un bourre-pif, en pleine paix des braves aurait dit Raoul Volfoni) par une mémé qui refuse que je me gare devant chez elle. J'ai fait mon métier, je l'ai envoyée chier ! J'apporte l'escalier en premier et quand je reviens la mémé s'excuse. Elle croyait que j'allais vider côté passager et passer dans son jardin. Punaise ce n'est déjà pas facile sur un chemin aussi étroit, si en plus on doit franchir les fossés et dévaster les potagers avec le chariot... Je compte reculer pour repartir, le client me dit que le chemin fait un T à 500m d'après lui je peux faire demi-tour. J'y vais et bien sûr, mon cul Paul, je recule jusqu'où j'étais et jusqu'à la grande route, 8 min de marche arrière, cool ! Entre temps j'ai reçu mon rechargement pour demain, je voudrais prendre un peu d'avance, j'appelle mon dernier client. Bingo, il est chez lui et ça l'arrange que je vienne ce soir. Ce sont les vacances scolaires, la rocade de Toulouse roule tranquille, à 18h45 je suis à Plaisance du Touch. Le client est ingénieur dans l'aéronautique, à Toulouse c'est étonnant non ? Il est sympa, bien marrant même pour un parisien.

    Il est 19h50 je suis vide, je peux sortir de Toulouse tranquillou, et j'évite les bouchons demain matin, trop bien. Fin de mission à la Fermière à Mondavezan, tip top cette histoire.

     

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    Après
  • Jeudi 23 Avril 2015
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    Café douche de bonne heure pour un piscineux, à 7h30 je suis à l'usine de pâte à papier de St Gaudens. Un seul camion dans la file d'attente, impec. Je vais chez le gardien...et c'est le drame ! J'ai un numéro de commande avec 3 lettres, il faut 10 chiffres ! Il est bien tôt, j'appelle chez ATS à tout hasard je tombe sur Cyril qui arrive. Il épluche le fax d'affrètement mais ne trouve rien. J'ai compris, faut attendre que le branquignole qui nous a filé le boulot arrive à son poste. Et je vois les camions arrivés, un espagnol un bulgare deux roumains qui me passent devant bien sûr. Sans compter les plateaux qui livrent le bois et rechargent sur place. A 8h et demi, j'ai enfin ma commande. J'entre. Aux expé's il y a deux quais, un bulgare s'est mis à droite sans rien demander et sans faire la queue surtout, tranquille Mimile. Ça hurle. Pour moi ça ne change rien puisque je suis le dernier de toute façon. Faut reconnaître, ça va vite à charger, 10 ou 12 coups de pince par camion, les plateaux s'en vont du quai pour bâcher, on sent bien que les mecs ont l'habitude. Je balance une sangle sur la dernière pile pour faire joli et à 11h je me casse.

    Je recomplète un peu de gasoil au centre routier de Toulouse en passant et vavavoum, vent du cul dans la plaine. Enfin je dis la plaine, pas vraiment...les côtes de l'A20 avec 28t de papier plus le chariot j'ai le temps d'admirer le magnifique paysage du Causse. A Montauban nord je regrette de ne pas sortir pour prendre MA nationale, mais bon, faut remonter et avec un tel poids je ferai le malin une autre fois. Je mange un bout par là en un quart d'heure et finis mes 30 au-dessus de Limoges.

    Mon premier objectif est Deux-Chaises, primo pour bien bouffer, secondo pour bien bouffer...et éventuellement rentrer demain sans coupure. Avec l'aide de mon ami TomTom je décide de pousser jusqu'au Tom Bar, primo pour bien bouffer... Je finis mes heures pile poil. Comme souvent le jeudi je tombe sur le Raph70 qui remonte avec un autre artisan de Belfort que je ne connaissais que de vue. Bien bonne soirée quoi.

     

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  • Vendredi 24 Avril 2015
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    Café pain-beurre, je fais couler un peu d'eau chaude sur mon petit corps, je me rase et je mets du linge propre...peux pas mieux faire, faudra me prendre comme ça. En milieu de matinée je passe laver chez Jeantet, personne sur la piste je prends un peu de temps. Je récupère un cabochon de feu pour changer celui que j'ai fendu l'autre jour à Dôle et je monte au dépôt pour les pleins et donner signe de vie.

    A midi je suis à la papeterie de Mandeure. Je vois un gars, j'apprendrai plus tard que c'est le chef, qui me dit : « Oh ça sent la pâte de St Gaudens. » Punaise, il est un peu fort le type ! En fait non c'est mon pote le Titi qui a fait une navette ce matin et qui leur a dit que j'arrivais. J'ouvre un côté, le cariste est assez doué il attrape les paquets en une fois. Il est doué et le fil de fer est costaud... Je change mon cabochon de feu de semi, je mange un morceau et pour changer je vais charger quelques piscines.

    Avec ces semaines bancales on charge presque tous aujourd'hui, pas le choix. Gérald, Sevket, Sylvain, moi, puis Marc derrière. Ils sont venus, ils sont tous là...elle est morte la mamaaaaaa !!! Quand les autres sont partis on discute un peu avec Marc. C'est sa dernière semaine sous le nom de Ladret. Il a un peu les boules quand même, ce matin en rentrant à leur dépôt il n'y avait plus un camion ! On a eu cette conversation dix fois, je le rassure en lui disant et je le pense franchement que c'est le mieux qui pouvait lui arriver de tomber chez nous et pas chez Jacky ou un autre... Une page se tourne pour lui, 18 ans chez Bruno c'est pas rien !

    A 18h je suis de retour à la maison, bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.

     

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  • Ah ? C'est rouvert entre Bagnols et Alès ?
    Alès
    sous la pluie
  • Lundi 27 Avril 2015
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     Ma copine est en congés, je l'embarque pour cette semaine. Ah elle veut en voir du midi ? Elle va en avoir de la route de merde, de la route de chèvre, de la route tape-cul. A 7h je décolle, je vais accrocher ma semi au bout de la rue et on file.

    Premier arrêt à Villemotier pour un pipi café croissant pain pour midi. Une passagère ne change rien à l'itinéraire, en 4h20 je suis à l'aire de Communay comme d'hab. 30 minutes de coupure et zou ! Le café de l'après-midi se boit au centre routier de Loriol, normal. A 15h et des bananes je suis à Bagnols, mieux que sur le plan. Au rond-point de Carrouf' Market il faut prendre à droite jusqu'à l'Intermarché, la maison est dans un lotissement à 1km de là. C'est plus facile que ce que Maps me laissait craindre. Il tombe des cordes, je fais au plus vite. Le client avait une entreprise de je ne sais quoi, le garage est immense j'entre avec le chariot. Je dépose et contrôle la rénovation en échange d'un chèque, de retour au camion malgré le Kway je suis trempé.

    Une heure plus tard je suis de l'autre côté d'Alès. En général par ici je m'inquiète pour les accès mais je suis déjà venu dans le secteur, je connais un peu, no stress. Je me sers proprement devant les poubelles, je ne suis plus qu'à 200m, tant mieux il pleut toujours autant. Le client est un normand et n'habite pas là tout le temps, il voudrait qu'on range tout dans le sous-sol. Aussitôt dit, aussitôt fait.

    Je termine mes heures à Vergèze au relais de la source. Ça a été refait à neuf, bonne adresse.

     

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  • the see à Frontignan
    c'est quoi ce chiffre ?
    St Gervais sur Mare
  • Mardi 28 Avril 2015
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    Je commence à Frontignan à 8h pétante par une rénovation. Quand je vois le client il me dit quelque chose, normal, c'est moi qui lui ai livré sa piscine en 2007. Il veut la couvrir avec un abri mais elle est trop proche de la terrasse... Qu'à cela ne tienne, il la déplace de 3m plus au fond dans le jardin. Je ne vous raconte pas la somme de travail que ça représente ! Casser les abords, le carrelage, les margelles, tout décaisser pour scier les jambes de force coulées dans le béton... Finalement il y arrive. Chapeau !

    3km plus loin toujours dans Frontignan je livre une piscine neuve. Je me pose sur le parking du cimetière, fastoche. Ensuite les choses se corsent gravement, je monte au-dessus de Bédarieux, le patelin s'appelle St Gervais sur Mare. Je trouve sur la carte une route qui fait une boucle, j'appelle le client qui confirme. Boh en fait ça va, c'est un peu compliqué par endroit pour croiser les voitures mais rien de bien méchant. Je retrouve la cliente devant une maison de retraite où je laisse le camion. Je la suis en chariot jusque chez elle. En passant je vois que le village est pittoresque, de retour au camion j'emmène ma dulcinée faire un peu de tourisme à pied dans le pays. On prend deux minutes pour boire un café et il faut déjà se tailler.

    La livraison suivante est vers St Affrique en Aveyron. Soit je redescends à Bédarieux pour prendre Clermont l'Hérault Lodève Millau St Affrique, je compte deux heures de volant en gros. Soit je coupe au travers par la montagne, je compte une heure et quart de conduite. C'est bien plus court, va pour les routes de chèvres... Au bout d'un moment un patelin du nom de Camarès est dévié pour travaux, la DDE a fléché une déviation...mieux vaut ne croiser personne, ce qui est mon cas. Le coin est magnifique, tout du long c'est un émerveillement pour qui aime les endroits sauvages et déserts. De temps en temps on croise une bagnole, voit un village. Ils vivent de quoi les gens par ici ? Ils ne sont pas tous bûcherons ! A 17h je pose donc ma dernière piscine du jour, au vu du bled sur l'atlas Michelin je m'inquiétais un peu mais finalement ça roule.

    Je termine la journée à Albi au relais catalan. Le parking est bien plein, le patron me fait garer sur le parking du supermarché à côté. Quand j'entre dans le bar il me montre que j'ai poussé un petit arbre avec mon chariot en reculant. Oups merde, désolé, je le remettrai en place demain.

     

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  • Faut être précis !
    Cordes sur Ciel 81
  • Mercredi 29 Avril 2015
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    Réveil pour l'ouverture à 6h30, café douche. J'attrape une sangle et je redresse l'arbre avant de partir. Quand j'enlève la sangle ce con d'arbre se couche à nouveau, bon bé je crois que c'est mort.

    A 8h et quelques je suis à Lisle sur Tarn pour poser une rénovation. L'ancien s'inquiète pour l'état de ses panneaux, le liner était percé ça a rouillé où le liner était percé. Je le rassure la corrosion n'est que superficielle, j'en ai déjà vu de bien plus moches.

    De là je monte de l'autre côté de Cordes sur Ciel, magnifique patelin médiéval sur une colline. Le gars est un jeune retraité de l'automobile qui retape la ferme de ses parents. On parle tracteurs, il me montre sa collec', tout le matériel que le vieux refusait de jeter ou revendre, un D35 un Super 5 des faucheuses herses charrues botteleuses, un tracteur de 1912 avec des roues en ferraille...un fatras terrible. Je suis obligé d'écourter la visite, j'ai du taf.

    Un petit cassage de croûte viteuf' et je suis à Carmaux, à Carmaux mais pas chez le client. J'en chie il me faut passer en ville puis prendre des petites rues, oufff.... J'arrive enfin, le client est bien cool. Je lui demande une route plus simple pour repartir, mon cul Paul, je dois me refarcir la même route.

    J'ai rendez-vous à Gaillac à 15h30 pour recharger, j'y suis pile poil. Il y a un camion-remorque devant moi, je patiente, j'en ressors une heure plus tard , complet de palettes rouges neuves. J'enquille la 4 voies d'Albi pour la troisième fois aujourd'hui, traverser Albi à 17h vaut mieux éviter. Mais bon hein ! Pas le choix ! Il me faut mettre un coup de gasoil. L'AS24 de Séverac est bien mal fichue, il n'y a qu'une pompe je perds plus d'une demi-heure. Je comptais monter jusqu'à la gare à Cournon mais avec les minutes perdues à Albi et le gasoil il est presque 20h quand je me pose à la ferme Bonsecours. Après la soupe ma meuf n'a déjà plus faim, il reste pourtant l'entrée froide, entrée chaude, plat, fromage, dessert, café...

     

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  • Le viaduc de Garabit au petit matin
  • Jeudi 30 Avril 2015
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    Café puis douche dans celle qui s'appelle Christelle, celle avec la poitrine généreuse sur la porte . Non ce n'est pas vulgaire et très bien dessiné.

    Entre Gannat et Vichy je prends le nouveau petit bout d'autoroute. La route en direction de Vichy m'a l'air interdite. Un mec en Volvo s'y enfile, je le retrouve devant moi au rond-point de la sortie. Lui n'a pas payé et il est allé plus vite, j'ai compris la prochaine fois je ne me ferai pas baiser.

    A 13h je suis à Nuits St Georges dans une grosse boutique d'embouteillage.....de jus d'orange ! C'est la spécialité locale ! Je me mets en place, j'ouvre les deux côtés et j'attends. Personne ne vient, j'attaque ma salade et bien sûr le cariste rapplique. Quand c'est vide je fonce au groupage de pinard, on est en Bourgogne merde ! Pas à Valencia ! J'y suis à 15h et ils ferment à 16. Inutile de dire que ça file et qu'aujourd'hui personne ne me fait chier avec les numéros de commande à rallonge, on charge direct. Quand je m'enlève du quai, les gars sautent dans leurs bagnoles...

    Je file pour dans l'ordre : poser la ramasse à Devecey, ma copine à Vesoul, ma semi au bled.

    Moi qui avais prévu de passer le vendredi sur la route et rentrer samedi à pas d'heure, ça a bien marché mon histoire.

    Bon grand weekend à tous, le ciel vous tienne en joie. Vu la météo, la joie ne viendra pas du ciel...